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| La ville de Pichu ! | |
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silver_lugia oeuf d'azurill
Nombre de messages : 70 Age : 29 Localisation : Sur la route 206 Avertissements : 0/3 Date d'inscription : 17/05/2008
| Sujet: La ville de Pichu ! Dim 18 Mai - 14:32 | |
| - Citation :
- Chapitre 1 - L'idée
Les rayons du soleil pointaient à peine à travers l'épais feuillage des arbres que Pichu se levait déjà. Il avait une idée derrière la tête. Il sortit de la grotte sur la pointe des pieds, pour ne pas réveiller ses parents, et déboucha sur la clairière. L'air était frais. Il faisait encore sombre, le soleil n'étant pas encore totalement levé. Pichu attendit d'être suffisamment éloigné de la grotte pour crier : -Allez, debout, le soleil ! Pichu aimait parler au soleil et à la lune. Il ne savait pas s'il était entendu, mais il savait cependant que ses confidents ne répéteraient jamais le moindre de ses secrets. Mais cela ne voulait pas dire qu'il n'avait pas d'amis, au contraire ! Ils étaient même toute une bande ! Il y avait d'abord Toudoudou. Cette femelle était la plus jeune du groupe. Elle avait peur de tout et ses amis s'étaient jurés de toujours la protéger. Ils la surnommaient souvent Toudou, car c'était plus court. Ensuite, il y avait Mélo. Ce jeune mâle, au contraire de Toudoudou, sa petite soeur, était un vrai casse-cou. Il relevait toujours les défis qu'on lui lançait, et semblait n'avoir peur de rien. Il avait aussi Germignone. Cette femelle attentionnée était toujours avec Toudoudou. Elle vivait en ville, avec sa dresseuse retraitée. Et puis, il y avait Ptitard ! Ce mâle était le meilleur ami de Pichu. Ils étaient nés le même jour, ce qui contribuait à les rapprocher. Enfin, il y avait Pichu lui-même. Il aimait découvrir des choses et avait toujours des idées pour s'amuser.
Il s'approcha d'un arbre à baies Orans. Il aimait en prendre pour son petit-déjeuner. Souvent, ses parents les cueillaient pour lui, à l'aide de la queue coupante dont étaient dotés les raichus. Mais ce matin, il était seul. Sa petite queue noire ne pouvait évidemment pas couper les tiges des baies comme celles de ses parents. Il examina attentivement l'arbuste. Il pouvait tenter d'y grimper. Le sol était recouvert de mousse, en dessous. Il ne risquait pas grand-chose. Il planta ses minuscules griffes dans le tronc et commença l'escalade. Arrivé au niveau des baies, il s'installa sur une branche petite mais solide et commença son festin. -Miam ! C'est encore meilleur quand c'est moi qui les cueille ! se réjouit le jeune pokémon. Son festin terminé, il regarda en bas : il n'était pas très haut. Il sauta et atterrit lestement sur la mousse. Le soleil éclairait maintenant doucement la clairière. -Pichu ! Tu es déjà réveillé, mon grand ? Pichu sursauta. Sa mère venait de l'appeler. -Oui maman ! répondit-il. J'ai des tas de choses à faire aujourd'hui ! Sa mère le rejoignit. -Attends, mon bonhomme. Je vais te cueillir des baies. -C'est bon maman, j'ai déjà mangé ! Bon, ben je vais rejoindre les copains ! lança Pichu avant de s'éloigner dans la forêt. Il crut entendre sa mère lui dire quelque chose, mais il était déjà trop loin pour entendre quoi que ce soit.
Dans la forêt où habitait Pichu, il y avait deux grandes clairières, et plusieurs petites. La plus grande servait de lieu de réunion aux habitants de la forêt. Les adultes se réunissaient toutes les lunes pour parler de tout ce qui s'y passait. Dans la deuxième, il y avait un grand rocher et beaucoup d'espace libre. Pichu et ses amis se réunissaient là-bas. Pichu passa devant la rivière. Il retint sa respiration et plongea sa tête sous l'eau. Les yeux ouverts, il regardait. Il aperçut la partie sous-marine de la tanière de Ptitard. Celui-ci en sortait justement. Le souriceau lui fit un signe de la patte et ressortit la tête de l'eau. Quelques instants plus tard, son ami le rejoignait. -Salut Pichu ! -Salut Ptitard ! J'ai une super-idée pour aujourd'hui ! -Pour ça, on peut te faire confiance ! lança le tétard. Ils marchèrent un petit moment et débouchèrent dans la clairière. -Tiens, on est les premiers ! Ils s'assirent sur le rocher. Des éclats de rire leur parvinrent bientôt. Mélo entra dans la clairière, sa petite soeur sur la tête. -Terminus, tout le monde descend ! lança-t-il. Toudou sauta lestement sur le sol. -Oh, Germignone n'est pas là... remarqua-t-elle. Et si sa dresseuse l'avait emmené ? -Mais non, répliqua son frère. Tu sais bien que sa dresseuse est à la retraite ! -Oui, mais si elle donnait Germignone à quelqu'un d'autre ? -Ne t'inquiète pas, elle ne ferait jamais ça ! Ils attendirent un petit moment. Mélo finit par dire : -Bon, et si on commençait sans elle ! -Impossible, répondit Pichu, malicieux. J'ai besoin d'elle pour mon projet. -Salut la compagnie ! Excusez-moi d'être en retard ! Germignone venait d'arriver dans la clairière. -Tu vois, je te l'avais bien dit, qu'elle viendrait ! dit Mélo à sa petite soeur. -Bon, Pichu, tu as une idée de jeu pour aujourd'hui ? demanda la nouvelle arrivante. -Il m'a dit qu'il en avait une ! fit Ptitard. Pichu monta sur le grand rocher, comme il aimait faire pour exposer ses idées à ses amis, se rengorgea, et annonça : -Germignone, il faudrait que tu nous montres la ville. -La ville ? Mais pour quoi faire ? demanda Ptitard. -Top secret ! fit le souriceau, en même temps qu'un clin d'oeil malicieux.
Un peu plus tard, nos amis étaient à l'entrée de la ville. -Bon, en avant ! cria Pichu, plein d'entrain. À part Germignone et lui, ses amis n'avaient pas l'air très rassurés. -Et... Et si quelqu'un essayait de nous capturer ? hasarda Toudoudou. -Ne t'inquiète pas, Toudou, si ça devait arriver, il suffirait de se regrouper. Les pokéballs ne peuvent rien contre les groupes de pokémons. La petite troupe avait déjà l'air plus rassurée. -OK, c'est parti ! s'exclama Pichu, impatient. Et la visite commença. -Alors là, commença Germignone, c'est une maison. Les humains vivent dedans. C'est un peu comme une tanière, mais en beaucoup plus grand. Ici, il y a... Et la visite se poursuivit. Les habitants de la forêt regardaient tout avec étonnement. Pichu semblait prendre des notes dans un coin de sa tête. À un moment, un jeune dresseur essaya de capturer Ptitard, mais se ravisa en voyant les pokémons se grouper autour de lui.
Losqu'ils regagnèrent la clairière, la nuit n'allait pas tarder à tomber. -Alors, Pichu, explique-nous ton idée, maintenant ! s'énerva Mélo. -Cette ville, elle vous a plu ? demanda l'intéressé, mystérieux. -Oh, oui ! répondirent ses amis en coeur. -Alors, nous allons construire la nôtre !
Chapitre 2 - Sauvons Germignone !
Ce matin encore, Pichu s'était levé aux aurores. Il alla prendre son petit déjeuner sur l'arbre à baies orans et fonça en direction de la clairière où ils allaient bâtir leur ville. Il était très impatient de commencer les travaux. Comme d'habitude, il fut le premier arrivé à la clairière. Ptitard vint bientôt le rejoindre. Les deux amis attendirent patiemment le reste de la bande. Un peu plus tard, Mélo et Toudoudou arrivèrent. Ils attendirent encore longtemps, mais Germignone n'arriva pas. Ils commençaient tous à s'inquiéter. Toudoudou pleura, persuadée que sa dresseuse l'avait emmenée loin d'ici. -Partons à sa recherche ! finit par dire Pichu. Elle est certainement quelque part dans la forêt. Toudou, tu iras vers le nord. Ptitard, le sud. Mélo, à l'est. Moi, j'irais à l'ouest. C'est parti ! Pichu s'éloigna aussi vite que lui permettaient ses petites pattes vers la maison de son amie. -Au secours ! finit-il par entendre. Il se précipita dans la direction du cri. Germignone était attaqué de toutes parts par des roucools. -Ça suffit ! cria le rongeur électrique. Lâchez tout de suite mon amie ! -Jamais ! cria l'un d'entre eux ! Elle a voulu nous voler nos oeufs ! -Je vous ai déjà dit que je voulais juste les sauver d'un rapasdepic ! répondit l'accusée. Aïe ! Ouille ! Vous me faites mal ! Pichu aurait bien voulu envoyer une bonne décharge à ces oiseaux de malheur, mais il avait peur de blesser Germignone. En fait, il ne pouvait pas du tout attaquer : les oiseaux bougeaient beaucoup trop vite ! Il lui fallait trouver une bonne idée, et vite, car les volatiles avaient l'avantage du type et du nombre. "J'ai trouvé !" pensa-t-il. Il chercha du regard le nid des oiseaux, il ne devait pas être bien loin. Quand il l'eut trouvé, il s'en approcha discrétement, saisit un oeuf et cria : -Houhou, les zozios, ça vous embête si je vous prend un oeuf ? -Pichu, arrête, tu es fou ! lui cria Germignone. -Lâche ça tout de suite, souriceau de malheur ! firent les oiseaux. Ils commencèrent à le courser. Le plan de Pichu fonctionnait à merveille. Il courut afin de bien s'éloigner de Germignone. Il savait que les roucools volaient plus vite que lui courait, mais ça lui était bien égal. Quand ils furent assez près, il fit volte-face, des étincelles sortant de ses joues. Les oiseaux comprirent qu'on leur avait tendu un piège, mais il était trop tard. Pichu leur envoya la décharge la plus puissante qu'il ait jamais envoyé. Les pokémons s'enfuirent, dépités. -On se reverra, souriceau ! lui cria l'un d'entre eux avant de disparaître dans la forêt profonde. Pichu retourna auprès de son amie. -Pas trop de bobos ? lui demanda-t-il. -Non, grâce à toi ! Pichu reposa l'oeuf dans le nid et retourna à la clairière.
Tous ses amis étaient déjà là. Ils furent ravis de revoir Germignone saine et sauve. -Germignone ! Où étais-tu ? demanda Toudoudou. -J'ai été attaquée par des méchants roucools, mais Pichu m'a sauvée. -Vive Pichu ! cria Ptitard. -Pi-chu ! Pi-chu ! entonnèrent les autres. Pichu était ravi de ces honneurs, mais remarqua que Germignone n'était pas de la fête. Il la chercha du regard. -Hé, Germignone s'est évanouie ! s'écria-t-il en la voyant enfin. Germignone était étendue au sol, inerte. Elle gémissait de temps en temps. Mélo lui toucha le front. -Elle... Elle a de la fièvre ! fit-il en tremblotant. -Mélo, Toudoudou, Ptitard. fit Pichu. L'heure est grave. Allez chercher les feuilles les plus grandes que vous pourrez trouver. Ptitard, tu les imbiberas ensuite d'eau fraîche. -Et toi, qu'est-ce que tu vas faire ? demanda ce dernier. -Moi, je vais rester à son chevet, pour vérifier sa santé. Et puis, rajouta-t-il en grimaçant, on ne sait jamais, les roucools pourraient revenir. Une fois ses amis partis, Pichu s'agenouilla à côté de son amie. Les dents serrées, elle gémissait et remuait les pattes : elle délirait. Elle avait l'air très mal en point. -Courage, murmura Pichu. Les autres vont bientôt revenir... On va bien s'occuper de toi, ne t'inquiète pas. Pour Pichu, le temps semblait s'être arrêté. Il ne s'était sans doute écoulé que quelques minutes, mais ces minutes lui parurent des heures. Des très longues heures, interminables. Germignone remuait de plus en plus. Pichu toucha son front. -Ouch ! Tu es brûlante ! Ton état s'empire ! Au moment où il finissait sa phrase, ses amis arrivèrent. -Elle sont assez grandes, comme ça, Pichu ? demanda Mélo en lui montrant les feuilles qu'ils avaient trouvées. -Oui, ce sera parfait ! répondit le souriceau. Ptitard, dépêche-toi d'en mouiller une, son état a empiré ! Ptitard cracha rapidement de l'eau froide sur l'une des feuilles. Toudoudou la posa sur le front de la malade. -Bon, on ne va pas la guérir juste avec des feuilles mouillées. reprit Pichu. On va l'amener à sa dresseuse, elle saura quoi faire. Les feuilles calmeront Germignone pour le temps du trajet. | |
| | | silver_lugia oeuf d'azurill
Nombre de messages : 70 Age : 29 Localisation : Sur la route 206 Avertissements : 0/3 Date d'inscription : 17/05/2008
| Sujet: La ville de Pichu ! ( suite et fin ) Dim 18 Mai - 14:33 | |
| - Citation :
- Chapitre 3 - Au boulot !
Ils marchaient depuis plusieurs minutes, trainant tour à tour la feuille sur laquelle était posée Germignone. Elle s'agitait beaucoup, et Ptitard avait déjà dû changer la feuille sur son front à plusieurs reprises. Ils finirent par arriver à la ville. Oubliant leur peur, ils se dirigèrent vers la maison de Germignone. Heureusement, elle leur avait déjà montré le trajet pour y aller. Ils furent rapidement devant la porte. -Voyons... fit Pichu, songeur. Comment attirer l'attention de sa dresseuse ? -Hier, fit Toudoudou, Germignone nous a expliqué que les humains utilisent une sonnette. Ça doit être ce bouton, là-haut. Toudoudou désigna un petit bouton situé en haut de la porte. -Oui, mais comment l'atteindre ? demanda Ptitard. -Ça, je m'en charge ! fit Mélo. Ptitard, propulse moi en haut avec un jet d'eau. -OK ! Ptitard envoya un gros jet d'eau qui projeta Mélo à la hauteur du bouton. Il appuya dessus, tant bien que mal. Cela émit un petit son. Je crois que c'est bon, fit le casse-cou. Redescend-moi, Ptitard. Ptitard baissa peu à peu l'intensité de son jet. Puis la porte s'ouvrit sur une vielle dame. -Hé bien, il n'y a personne ici ! fit-elle. Elle s'apprétait à refermer la porte quand elle entendit : -Pichu pichu piii ! ( Si ! On est là ! ) La femme baissa les yeux. -Germignone ! fit-elle en apercevant son pokémon étendu devant sa porte. Elle prit Germignone dans ses bras. -Ma pauvre Germignone... Je vais t'emmener au centre pokémon. Elle rentra son pokémon dans sa pokéball. -Mélo ! Mé... ( Pichu ! Je ne me sens pas bien non plus... ) fit mélo avant de s'évanouir à son tour. À vrai dire, Pichu n'était pas non plus au mieux de sa forme. Il lutta cependant pour rester debout et appeler la vielle dame. -Piiichu ! Pichu pii ! ( Madame ! Attendez ! ) La dresseuse retraitée se retourna. -Oh, non ! Elle a contaminé ses amis ! Elle sortit des pokéballs vides de sa poche. -Ecoutez, je sais que vous êtes sauvages, mais je ne peux pas vous transporter tous à la fois ! Si vous me laissez faire, je pourrai vous emmener vous faire soigner. Pichu vit un rayon rouge absorber Mélo. Puis Toudoudou, puis Ptitard. Il grogna : il ne voulait pas disparaître comme eux. Sa tête lui paraissait de plus en plus lourde. Il s'évanouit.
Pichu se réveilla dans une boule. Il n'avait plus mal à la tête et se sentait beaucoup mieux. Mais il était enfermé dans une boule ! Il tambirourina contre ses parois avec ses petites pattes : -Au secours ! Je veux sortir ! -Ne t'inquiète pas, Pichu, tu es dans une pokéball ! fit la voix de Germignone. Pichu se retourna, chercha son amie du regard, mais ne vit personne. -Germignone ! s'écria-t-il quand même. Tu vas mieux ? Où es-tu, je ne te vois pas ! -Je suis dans ma pokéball, Pichu ! On peut parler à travers, tu sais ? En tous cas, je vais beaucoup mieux, et c'est grâce à toi ! -Ouf, tant mieux ! Où sont les autres ? -Ils dorment encore. -Mais au fait, comment as-tu guéri ? -Nous sommes dans un centre pokémon, ici ! On y soigne les pokémons malades. Tu sais, quand j'étais évanouie, je ne pouvais pas bouger, mais j'entendais tout ce qui se disait ! Je suis vraiment heureuse de tous les efforts que vous avez faits pour moi. -Mmm... Que se passe-t-il ? fit la voix de Ptitard. -Ptitard ! Tu vas bien ! Si tu savais comme je suis content ! s'exclama Pichu. C'est ainsi qu'il passa la première journée de sa vie dans une pokéball.
Il était très tard. Pichu venait de débarquer dans sa clairière ( voir plan, chapitre 1 ). -Pichu ! Où étais-tu ? J'étais folle d'inquiétude ! s'écria sa mère. Et Pichu raconta toute son histoire.
Les rayons du soleil pointaient à peine à travers l'épais feuillage des arbres que Pichu se levait déjà. Il alla chercher son repas sur l'abre à baies orans et partit rejoindre ses amis dans la clairière. Il arriva deuxième, après Ptitard. Le souriceau était très étonné de voir son ami si matinal, lui qui d'habitude aimait faire la grasse matinée. -C'est le soleil qui m'a réveillé. expliqua le tétard. Puis vinrent les autres. -Bon, maintenant que tout le monde est là... commença Pichu en montant sur le rocher. On va pouvoir commencer ! Germignone, maintenant que tu vas mieux, tu vas pouvoir porter les matériaux avec tes lianes. Ptitard, tu cherchera de la terre et tu la mouillera. Ça servira à consolider. Mélo et moi, on construira. -Et moi ? demanda Toudoudou. " Aïe ! " pensa Pichu. À vrai dire, il n'y avait pas pensé. Elle était trop fragile pour aider l'un d'entre eux. -Hé bien, toi, tu vas... Heu... Tu vas faire la cueillette ! s'écria le souriceau. -Pourquoi faire ? -Hé bien, nous serons très fatigués de travailler, on aura besoin de quelqu'un pour nous ravitailler en baies. Ainsi commença le travail de la joyeuse bande. Germignone apportait tout ce qu'elle trouvait dans la forêt et Mélo et Pichu trouvaient comment utiliser tout ça, en utilisant entre deux matériaux la boue de Ptitard. Pendant ce temps, Toudoudou leur apportait de quoi manger. Le travail avançait bien : À la fin de la journée, ils avaient déja bâti trois maisons. Ils en bâtirent autant le lendemain, et le surlendemain. La clairière ressemblait maintenant à un petit village, taille pokémons ( NDLR : j'entends par là petits pokémons ). C'était maintenant le quatrième jour de travail. -Bon, les amis, fit Pichu. C'est le quatrième jour, et on a déjà bien travaillé. On devrait avoir terminé notre ville aujourd'hui. Je compte sur vous pour faire votre maximum ! Tandis que Toudou cueillait toutes sortes de baies, les travaux avançaient. Tout allait pour le mieux, quand soudain... -À l'attaque ! Une bande d'oiseaux aux airs furieux s'engouffra dans la clairière. -Le gang des roucools ! cria Pichu ! Fuyez, vite ! Seule Germignone s'éloigna. -On abandonnera pas la ville ! protesta Mélo. -Ouais ! renchérit Ptitard. -Faites ce que je vous dis ! fit le souriceau, paniqué. Mais ses amis ne bougeaient pas. -C'est un ordre ! Mais il était déjà trop tard : les oiseaux saccageaient la ville à coups de serres, de becs, et d'attaques Tornades. Pichu se préparait au combat. Il sauta sur le dos d'un roucool. Mais, en tonba, contribuant à la destruction du village. -Humm... On ne peut rein faire... songea-t-il à voix haute. Soudain, il fut projeté dans le mur d'une maison par un Tornade. Il essaya de se relever, mais un oiseau s'était posé sur lui, l'empêchant de faire quoi que ce soit. Il pouvait cependant bouger la tête : un coup d'oeil à ses amis lui suffit à voir qu'ils étaient eux aussi en mauvaises postures. -Alors, souriceau, tu fais moins le malin, maintenant ! fit celui qui avait l'air d'être le chef de la bande. -Arrêtez ! fit une voix, familière à Pichu. Etonné, il tourna la tête. Mais il ne rêvait pas : c'était bel et bien Toudoudou qui était montée sur le rocher, les pattes sur les hanches, l'air fâchée. -Petite soeur, arrête ! geignit Mélo. -Ainsi donc, c'est ta petite soeur ! fit celui qui retenait Mélo. Ne t'inquiète pas, on va bien s'occuper d'elle ! Les trois roucools qui ne s'occupaient de personne foncèrent sur elle. Toudoudou esquiva en sautant et atterrit sur le dos de l'un d'eux. Elle le martela alors d'attaques Griffes. Les deux autres, abasourdis, ne réagissaient pas. Le roucoll finit par tomber, K.O. La jeune pokémon sauta et atterrit sur le dos d'un autre. Elle recommença son manège, mais cet oiseau-ci ne voulait pas se laisser fire : il volait en zigzags, dans l'espoir de faire tomber Toudoudou. Et cela finit par se produire. Elle tombait et se rapprochait de plus en plus du sol. -Souviens-toi de ce maman a dit ! lui cria son frère. Les toudoudous peuvent rebondir ! Toudoudou rebondit donc sur le sol grace à sa peau élastique et griffa le chef de la bande après être montée sur son dos, ce qui lui permit de faire dire à l'oiseau : -Repli immédiat ! On rentre !
-Bravo Toudoudou ! cria Pichu pour au moins la dixième fois. Depuis le départ des roucools, la jeune pokémon n'avait cessé de recevoir des félicitations de toutes parts. Le village était cependant sérieusement abîmé. Pichu se rembrunit. Il monta sur le grand rocher et commença son discours : -Bon, les amis, le village a été sérieusement endommagé. Est-ce que vous pensez pouvoir vous y remettre ? -Bien sur ! fit Germignone. Mais les autres ne semblaient pas de cet avis. -Si les roucools reviennent, on peut recommencer comme ça pendant longtemps ! geignit Ptitard. -Pour ça, je pense qu'ils ne reviendront pas de si tôt ! fit Pichu en regardant Toudoudou. -J'ai confiance ! dit Germignone. -Alors moi aussi ! fit le tétard. -Moi aussi ! -Moi aussi ! Et les travaux reprirent.
Quatre jours étaient passés, et les travaux étaient enfin terminés. -Et maintenant qu'on a notre ville, on fait quoi ? demanda Mélo. -Heu... On a qu'a s'en servir comme terrain de jeu ! répondit le souriceau. Et c'est ainsi que se termine notre histoire, et que la clairière est devenue un terrain de jeu encore meilleur que celui d'avant. Cependant...
24 mai 4136 : forêt de Petibois :
-Hé, Medhyenos a flairé quelque chose ! Les deux hommes s'approchèrent du pokémon. -C'est dans cette clairière ! Allons-y ! -Mais... Qu'est-ce que c'est que ça ? -Regardons dans le pokédex. L'homme sortit une petite machine rouge de sa poche. Il la pointa vers son pokémon. -Ce sont les odeurs des pokémons de l'ancien temps. Ils voulaient imiter une ville de l'époque, on dirait. -Merci, Medhyenos. fit l'homme en rangeant son pokédex. Et merci à toi aussi, Raichu. rajouta-t-il à voix basse en serrant dans sa main une pokéball ancienne.
FIN PS : Désolée pour le double post. | |
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