Salamèche, le destin du starter

Citation :: Chapitre 1 - La colonie

La nuit était calme. Je m'avançai jusqu'au bord de la falaise. Ça ne me faisait pas peur. J'aimais venir ici pour contempler la pleine lune, entourée d'étoiles. Qui était-elle ? Que faisait-elle dans le ciel ? Voudrait-elle être mon amie ? Je me posai toutes ces questions. J'avais l'impression de pouvoir rester des heure à la contempler ainsi. Soudain, une brise fraîche se mit à souffler. Je sentis l'intensité de ma flamme diminuer. Je n'étais pas très résistant. Je rentrai rapidement à la grotte, espérant que personne n'avait remarqué mon absence.

-Maman, Salamèche est sorti hier soir !
-C'est pas vrai ! répliquai-je à ma soeur aînée
-Salamèche, ce n'est pas bien de rapporter .dit maman Quant à toi Salamèche( NDLR : aussi étonnant que cela puisse paraître, les pokémon se reconnaissent parfaitement, même s'ils portent le même nom. ), ne recommence plus, c'est dangereux de sortir la nuit, ta flamme aurait pu s'éteindre. Tu sais que tu as une santé fragile.
-Tu dis toujours ça ! Je peux jamais sortir seul ! Quand est-ce que je pourrais ?
-Prend ton mal en patience, jeune pokémon, tu as presque trois lunes. Quand tu les auras, tu pourras apprendre à te battre. Tu seras plus autonome.
-Maman ? demanda Salamèche, mon petit frère, que notre discussion avait réveillé. Je peux te poser une question ?
-Bien sur, mon chéri.
-Pourquoi tu 'as pas évolué en Dracaufeu, comme les autres ? Pourquoi tu es resté Reptincel ?
Maman regarda Salamèche, puis moi, puis Salamèche. Elle recommença dans l'autre sens, puis finit par dire :
-Les enfants, approchez-vous. Je suis née Salamèche, comme vous, dans la colonie. Nos parents étaient des Dracaufeus, et nous étions quatre, deux filles et deux garçons. Nous avons grandi et nous avons évolué en Reptincels. Nos combats, qui n'étaient jusque là que des jeux, prirent la tournure de véritables combats. Un jour, Dracaufeu, le chef de la colonie, décida d'organiser un tournoi entre les familles de la colonie. Ne participeraient que les familles voulant participer. La famille vaiqueure deviendrait la famille-chef, car notre chef actuel voulait prendre sa retraite. Il organisa aussi un tournoi junior, pour les jeunes ayant moins de quarantre-huit lunes voulant participer. Ma famille s'inscrit, ainsi que la famille de Reptincel, ma meilleure amie. Les participants redoublèrent 'efforts durant ce tournoi, même ceux qui ne voulaient pas devenir chefs, ils pourraient décider du chef s'ils gagnaient le tournoi. Lors du tournoi junior, je me retrouvai opposée à Reptincel. Une puissante attaque Lance-Flamme de ma part la propulsa dans les airs, mais Reptincel était tellement légère qu'elle tomba dans le ravin. La chute lui fut fatale. Depuis, jugeant les combats pokémon trop violents, je n'ai plus jamais combattu. Voilà pourquoi je n'ai pas évoluée.

Une semaine plus tard, j'avais deux lunes. J'était très content, car je pouvais enfin apprendre à combattre. J'étais tout de même un peu effrayé à cause de l'histoire de maman, mais elle m'expliqua que ce genre d'accident était très rare. Cela me rassura, et je partis joyeusement à l'école des salamèches.
Je n'aimais pas trop les matinées, car les cours étaient théoriques, mais l'après-midi, nous passions à la pratique, et je progressait rapidement. Je devins rapidement l'un des salamèches les plus forts de la colonie.
Je menais ma petite vie, et j'en était très heureux.

Chapitre 2 - Le voyage

Je continuais d'aller à l'école salamèche quotidiennement. Un jour, alors que j'avais déjà six lunes, le vieux dracaufeu qui était notre professeur nous annonça que nous allions partir faire un voyage d'une lunaison dans la jungle qui était en bas de chez nous. Nous étions tous très contents. Dans notre grotte l'ambiance était très tendue : Reptincel (ma soeur avait évolué) se plaignait que, quand elle était écolière, elle n'avait pas eu de voyage comme ça ; salamèche voulait venir aussi mais était trop petit et maman trouvait le voyage trop dangereux pour de jeunes salamèches. En guise de réponse, j'avais tiré la langue à Reptincel, expliqué à salamèche qu'il ferait certainement un voyage comme celui-là plus tard et rassuré maman du mieux que j'avais pu.
Puis le grand jour arriva. Je dis au revoir à ma famille et partis au point de rendez-vous de la classe.
-Tout le monde est-il là ? demanda Dracaufeu. Je vais faire l'appel. Salamèche ?
-Présent !
-Salamèche ?
-Présent !
-Salamèche ?
-Présent !
-Salamèche ?
-Présente !
-Salamèche ?
-Présente !
-Ha. Salamèche ?
-Présent !
-Salamèche ?... Salamèche ? ... Décidément, toujours en retard, celui-là ! Je suppose que Salamèche n'est pas là non plus ? ... Toujours ensemble ces deux là ! ( Vraiment désolée, j'ai pas pu résister ! )
-On arrive, Dracaufeu, on arrive !
Toutes les têtes se tournèrent pour voir arriver Salamèche et Salamèche.
-Qu'est-ce que vous fabriquiez encore, vous deux ? Bon, ce n'est rien !

Nous partîmes rapidement. Nous empruntâmes l'escalier de roche, creusé naturellement par l'érosion de l'eau. Nous débouchâmes dans un canyon. Nous y marchions sous un magnifique temps de canicule quand une sorte de serpent violet surgit d'une fissure dans la roche. Quelques salamèches, effrayés, allèrent se cacher derrière Dracaufeu.
-Les enfants, reprit ce dernier, ceci est le premier pokémon que vous voyez à ne pas être un salamèche, un reptincel ou un dracaufeu. C'est un abo.
-Que faites-vous sssur mon territoire, vous ? demanda l'Abo, menaçant.
-Ne nous affolons pas, reprit Dracaufeu. J'emmène les enfants dans la jungle, afin qu'ils puissent apprendre à se débrouiller seuls en pleine nature. Laissez-nous passer, nous ne vous dérangerons pas longtemps.
-Cccc'est hors de quessstion ! siffla l'Abo.
Dans ce cas, vous ne me laissez pas le choix ! reprit notre professeur
Il lança une fulgurante attaque lance-flamme sur le serpent, ne laissant qu'un abo inerte et noirci.
-Il est K.O. expliqua Dracaufeu. Pour venir à bout de vos ennemis, il faut le mettre K.O. Retenez bien ceci.
En chemin, nous croisâmes deux autres abos, aussi peu aimables que l'autre. Dracaufeu dit :
-Maintenant, à vous d' attaquer les pokémons que nous rencontrerons. À toi, Salamèche !
Salamèche était terrorisé, mais parvînt à lancer une attaque flammèche. Elle ne mit pas l'abo K.O, mais le mit tout de même en fuite.
Le deuxième fut pour moi. J'inspirai profondément, je me concentrai. Je sentis bientôt ma température interne se réchauffer. Je sentais les flammes parcourir tout mon corps. Puis je recrachai tout. Je rouvris les yeux. L'abo était K.O.
-Félicitation, Salamèche !
Le reste du voyage se fit sans encombre. Les autres nous regardaient différemment, Salamèche et moi.
Soudain, Dracaufeu dit :
-Regardez, les enfants, voici la jungle !
Au loin se dressait une étrange masse verte.

Nous arrivâmes bientôt dans la jungle. Dedans se dressaient d'étranges tiges marrons au bout desquelles poussaient des choses vertes. C'étaient ce qui constituait le plus la jungle.
-Les enfants, dit Dracaufeu, voici des arbres. La partie dure et marron, c'est le tronc. Il est en bois et brûle facilement. La partie verte, ce sont les feuilles. Elles brûlent tout aussi facilement, si ce n';est plus. Les pokémon de type plante en ont souvent.
Nous regardions tous ces ab...Arrb...Enfin, ces choses, quoi ! Moi et quelques autres commençâmes à cracher des flammes sur les troncs et les feuilles pour vérifier ce qu'avait dit Dracaufeu. Soudain, le tronc sur lequel je m'acharnais se mit à pencher vers moi de plus en plus. J'eus, heureusement, le bon réflexe et m'écartai de sa trajectoire.
-Les enfants, vous venez de voir ce dont est capable la puissance dévastatrice du feu. dit Dracaufeu. Vous avez de la chance d'être des salamèches... Mais le feu n'est pas un élément facile à maîtriser ! ajouta-t-il en me regardant.
-Dracaufeu ! J'ai faim ! s'exclama soudain Salamèche.
-Ho oui, moi aussi !
-Et moi !
-Et moi aussi !
-Et puis moi, aussi !
Des cris s'élevèrent de partout à la fois et un pokémon bleu avec une grosse chose rouge sur la tête arriva en courant. Il était suivi par plein de petits pokémon bleus avec des feuilles sur la tête. Le pokémon dit :
-Vous ne pouviez pas faire moins de bruit ? Vous avez réveillé mes petits mystherbes !
-Toutes mes excuses, madame, répondit Dracaufeu. Ces jeunes enfants ont faim, savez-vous où nous pourrions trouver un arbre à baies ?
-Les pauvres petits. Dit le pokémon. Suivez-moi, je vais vous montrer.
La scène était assez comique : Le gros pokémon, suivi de tous les petits mystherbes, suivis par nous, suivis par Dracaufeu. Nous arrivâmes finalement devant un arbre où poussaient, en plus des feuilles, des petites choses rondes et bleues.
-Bon, je vous laisse, les petits ont faim, eux aussi. Au revoir !
-Merci beaucoup, madame, et à bientôt j'espère ! dit Dracaufeu au pokémon en train de s'éloigner.
Les enfants, reprit-il, voici des baies orans. Elles ont pouvoir régénérateur, qui vous rendra toutes vos forces. Il existe différentes sortes de baies, chacune ayant un pouvoir particulier.
Nous fîmes la cueillette des baies orans, jusqu'à ce qu'il n'y en ai plus sur l'arbre. Ensuite, Dracaufeu brûla l'arbre puis pris une grosse baie dans le tas, creusa un trou dans le sol, y mit la baie, et reboucha le trou.
-Il faut toujours rendre à la nature ce qu'elle nous donne, expliqua-t-il. Une fois qu'on a cueilli toutes les baies sur l'arbre, on détruit l'arbre par les moyens qu'on a, et on plante une autre baie à la place. En se développant, la baie va donner naissance à un arbre, qui donnera naissance à un grand nombre de baies du même type. C'est le miracle de la nature.
Ce discours fini, nous fîmes un bon festin de baies. Dans la colonie, les parents écrasaient les baies pour en faire une bouillie plus facile à manger. C'était bien meilleur en vrai. Le repas fini, Dracaufeu expliqua :
-Je suppose que vous voulez tout savoir sur le pokémon qui nous a aidé. C'était une rafflésia, et ce quelle avait sur la tête s'appelle une fleur.

Nous passâmes toute une lunaison dans la jungle, puis nous rentrâmes à la colonie. Nous étions très contents de retrouver nos familles, et nous avions la tête remplie des chose que nous avions vues.

Citation :: Chapitre 3 - Une nouvelle vie commence

J'avais désormais quatorze lunes, le moment était venu pour moi de quitter la colonie pour faire mon voyage en
solitaire, et de revenir une fois évolué en dracaufeu. Je n'imaginais pas que je n'allais plus jamais revenir.
C'est ainsi que je partis à l'aventure, insouciant et la tête pleine de rêves.

C'était décidé : je traverserais la jungle pour découvrir de nouveaux horizons et, qui sait, peut-être me faire de
nouveaux amis.

Pour commencer, je devais traverser le canyon. Arrivé là-bas, je vis un pokémon qui ressemblait à un abo,
mais en beaucoup plus grand.
-Tiens tiens, comme on ssse retrouve ! Ne ssserais-tu pas l'élève du vieux dracaufeu qui m'a carbonisé, il y a
quelques lunes ?
-Oui, je suis l'élève de Dracaufeu, mais toi, qui est-tu ? ... J'ai compris, tu es l'abo que Dracaufeu a terrassé,
mais tu as évolué !
-Pas Abo, Arbok ! Tu comprends vite, on dirait ! susurra le serpent. Où est ton professsseur, que je puisssse me
venger ? Oh, et puis, inutile ! Tu feras bien l'affaire !
L'infâme serpent se jeta sur moi. Plus rapide que lui, je l'évitai et le laissai s'écraser lourdement au sol.
Profitant de son incapacité à attaquer, je lui lançai une attaque flammèche la plus puissante possible. Mais
Arbok était beaucoup plus fort que moi, mon attaque ne lui avait quasiment rien fait. Furieux, il se jeta sur moi.
Je vis ses crocs briller d'une lueur violette. J'ignorais de quelle attaque il s'agissait, mais je devinai quelle était
de type poison. Il me mordit à l'épaule. Presque K.O, je réussis à lui lancer une dernière attaque flammèche
avant que le poison ne fasse son effet.

-Il a bougé ! Je crois qu'il se réveille !
Des voix me parvenaient. Où étais-je ? Je réussi à ouvrir les yeux. Trois mystherbes se tenaient devant moi.
-Que s'est-il passé ?
-On t'a trouvé évanoui dans le canyon, me dit l'un d'entre eux. Tu portais une trace de morsure et le teint que
tu avais laissait supposer que tu avais été empoisonné. Tu as dû te prendre une sacrée attaque croc venin, toi !
Heureusement qu'on était là ! Je suis sûr que c'est Arbok, la terreur du canyon, qui t'a fait ça !
-Oui, c'est lui. C'était donc une attaque croc venin... dis-je, songeur. En tout cas, merci beaucoup !
-T'inquiète pas pour le poison, on t'a soigné avec des baies pêchas. Et on a aussi soigné ta blessure, regarde.
Je regardai mon bras. Des bandages de feuilles l'entouraient. Les mystherbes avaient vraiment fait du bon
travail.
-C'est vraiment très gentil à vous, mais je ne sais pas comment vous remercier.
-Dis-nous ce que tu faisais là-bas, ça suffira ! On est des pokémons très curieux, tu sais ?
-Bien, alors, je vis dans une colonie de salamèches, de reptincels et dracaufeu...

Mon récit terminé, je leur demandai la route pour sortir de cette jungle, et je continuai mon chemin.

Une fois sorti de la jungle, je fus émerveillé par le paysage que je découvrais. Il y avais des hautes herbes
éparpillées par-ci par-là , une petite étendue de sable fin et une immense étendue d'eau qui s'étendait jusqu'à
l'horizon. Même si l'eau était notre pire ennemie notre pire ennemi, je ne pouvais m'empêcher de la trouver
belle. Je m'approchai doucement du bord de l'eau, en faisant attention de ne pas me mouiller. Soudain, deux
choses marchant sur deux pattes s'approchèrent de moi. Mon instinct me disait que ce n'était pas des
pokémons mais, en toute logique, qu'est-ce que ça pouvait être, sinon des pokémons. L'un me pointa du doigt :
-Oh, un salamèche ! C'est exactement ce que Chen recherche !
-Il n'a pas l'air un peu trop fort pour un dresseur débutant ?
-Non, les pokémons sauvages progressent très lentement. Au contraire, celui-ci m'a l'air parfait !
-Bon, si tu le dit !
Sur ces mots, ils sortirent tous les deux des objets ronds, blancs et rouges. Ils les lancèrent. De ces objets
sortirent des rayons lumineux de couleur rouge. Puis ces rayons prirent chacun une forme bien précise. Enfin,
deux pokémons se matérialisèrent devant mes yeux. Il y avait une espèce de grosse souris couleur paille et un
pokémon jaune avec des longues oreilles, des joues rouges, et une queue en forme d'éclair.
-Rattatac ! Croc Fatal ! dit l'une des « choses ».
La souris me fonça droit dessus et me mordit. L'autre pokémon ne faisait rien, il regardait la scène.
-Rattatac, encore une fois !
Je n'avais pas envie de me faire mettre K.O de cette façon, j'esquivai le coup et me rapprochai de l'autre, qui
avait l'air plus inoffensif.
-Pikachu, cage-éclair ! cria l'autre « chose ».
Le pikachu m'envoya un rayon électrique. Il ne me fît pas de mal, mais m'empêcha de bouger pendant que le
rattatac me mordait sans pitié. Enfin, la première « chose » me lança un troisième objet rond. Arrivé à ma
hauteur, il s'ouvrit et envoya sur moi un rayon rouge. Pendant quelque secondes, j'eus l'impression de ne plus
exister. Quand cette impression cessa, je rouvris les yeux et vit que j'étais enfermé dans une chose
transparente et ronde. J'avais aussi beaucoup rétréci. Je vis la « chose » ramasser ma prison. D'un seul coup,
je savais que la chose était en fait, un humain, que ma prison était une pokéball, et que j'appartenais à
l'humain. Comme si être capturé m'avait appris toutes ces choses. Bizarrement, je n'étais pas fâché contre
l'humain, alors que je l'étais quelques secondes auparavant. C'était sûrement la pokéball qui m'avait calmé.

...
-Hé, vieux, ça va ?
-Hein ? Qui me parle ?
-C'est moi, Pikachu !
-Pikachu ? Mais où est-tu, je ne te vois pas !
-Les pokémons qui appartiennent au même dresseur peuvent se parler à travers leurs pokéballs. Tu vas bien ?
-Oui, pourquoi ?
-Tu t'es endormi, j'avais peur que Rattatac ait cogné un peu trop fort.
-Merci de t'inquiéter, mais je vais bien ! Mais dis-moi, où sommes-nous ?
-Sur le bateau.
-Le bateau ?
-Oui, ça permet de traverser la mer sans se mouiller.
Soudain, je me sentis secoué comme un prunier. Je cognai contre chaque rebord de la pokéball (heureusement qu'ils étaient rembourrés !)
-Chouette, on va sortir ! cria Pikachu.
Je compris pourquoi j'étais ballotté : la pokéball avait été lancée !
-On va s'écraser au sol ! criai-je.
J'eu de nouveau cette sensation de ne plus exister. Lorsque je me « réveillai », je n'étais plus dans la pokéball. On nous avait tout simplement laissé sortir. J'avais eu peur pour rien ! Les humains nous donnèrent de la nourriture. Ça ne ressemblait pas à ce que je mangeais avant, mais c'était bon ! Puis les humains nous rentrèrent dans nos pokéballs. Je commençait à m'habituer à cette sensation étrange. Nous bavardâmes beaucoup avec Pikachu, c'est ainsi que j'appris que j'allais devenir un « starter », que les humains utilisaient un système compliqué qu'ils appelaient l' « argent » et bien d'autres choses encore...
Le lendemain, les humain nous sortirent sur le pont. L'humain qui m'avait attrapé me montra une île à l'horizon.
-Tu vois cette île, là-bas ? C'est notre prochaine destination. C'est là que nous allons te laisser.
Le lendemain, nous arrivâmes sur l'île. J'étais un peu triste de me séparer de Pikachu. On me rentra dans ma pokéball. L'humain entra dans un bâtiment. Il s'adressa à une femme aux cheveux roses et me confia à elle. Elle m'emmena dans une autre salle et me fit sortir de ma pokéball. Elle me fit passer différents examens.
-Tu es en parfaite santé, dit-elle. Toutefois, tu m'as l'air un peu triste. Tu t'étais fait des amis, hein ? Ne t'inquiète pas, vas ! Tu t'en feras d'autres ! T'a-t-on expliqué où tu étais ?
-Sala ! Mèche ? ( Heu... non ! Où sommes-nous ? )
-Tu es au Centre de Formation des Starters ! Nous allons t'apprendre, à toi et à d'autres, à vous comporter parfaitement avec des dresseurs débutants. Leveinard ! appela-t-elle. Veux-tu bien conduire notre jeune ami à la salle commune ?
Un gros pokémon rose avec un oeuf arriva et m'emmena dans un couloir. Il s'arrêta devant une porte et l'ouvrit.
-Les enfants, il y a nouveau ! cria-t-il.
Puis il referma la porte et me laissa seul. La salle était grande et il y avait plein de jeux et de jouets. Une sorte de poussin orange s'approcha de moi.
-Salut ! dit-il. Je m'appelle Poussifeu ! Et toi, c'est comment ?
-Je m'appelle Salamèche répondis-je.
-Super ! Je suis sûr qu'on va bien s'entendre, tout les deux ! Viens, je vais te présenter aux autres du type feu !
Il m'emmena dans un coin où étaient rassemblés des poussifeus, des salamèches, et deux autres sortes de pokémons feu que je ne connaissais pas.
-Les gars, je vous présente Salamèche ! dit Poussifeu.
-Salut, je m'appelle Héricendre, me dit un pokémon avec une flamme sur le dos.
-Et moi, c'est Ouisticram, me dit un singe de feu.
-Et moi...
C'est ainsi que je fis la connaissance des pokémons feu. Ensuite, ce fut les pokémons eau et les pokémons plante. Tous les jours, Leveinard venait nous expliquer tout ce qu'il y avait à savoir pour être un bon starter.

Quand il fut estimé que nous avions toutes les connaissances nécessaires, on nous emmena, les salamèches, les carapuces et les bulbizarres, dans un bateau qui allait vers la région de Kanto.

Citation :: Chapitre 4 - Alexia

La traversée se déroula sans encombre, même si nous étions tous un peu stressés à l'idée de partir à l'aventure, seuls avec des jeunes dresseurs. Plus nous approchions de Kanto, plus une boule serrait dans ma gorge. Un seul regard aux autres pokémons suffisait pour savoir qu'ils ressentaient la même chose.
-J'en ai assez ! Je veux retourner à la vie sauvage ! cria un jour Carapuce. Je n'avais pas demandé à ce qu'on me capture, moi ! J'ai des amis et de la famille, je veux rentrer chez moi !
-Enfin, Carapuce, répondis-je. Tu sais bien que c'est impossible !
-Impossible ? On va voir si c'est impossible !
Sur ces mots, il se jeta à l'eau.
-Carapuce, non ! Le courant est trop fort, tu n'y arriveras pas !
Nous étions tous penchés contre la rambarde pour voir notre ami commencer à se noyer. C'en était assez, je ne pouvais pas laisser faire ça ! Je m'approchai d'un marin :
-Sala ! Salamèche ! Mèche, mèche ! Sala ! (Carapuce ! Le courant est trop fort ! Il va se noyer ! Faites quelque chose ! )
Evidemment, l'humain ne comprenait pas mon langage, aussi l'accompagnai-je par des gestes, indiquant la mer avec mes pattes. Intrigué, l'humain se pencha et vit Carapuce.
-Un pokémon à la mer ! cria-t-il ! Un carapuce se noie ! Amenez une bouée de sauvetage, vite !
Des marins arrivèrent en courant sur le pont. L'un d'eux avait une sorte de disque, creux au centre. Il l'attacha à une corde et la lança à l'eau. Miracle, elle flottait !
-Accroche-toi bien, petit, cria le marin à Carapuce.
Carapuce s'approcha tant bien que mal de la bouée et finit par s'y accrocher. Alors, les marins tirèrent sur la corde et tractèrent Carapuce jusqu'au bateau.
-Tu peux remercier ton ami, dit le marin à Carapuce, en me montrant du doigt. Sans lui, tu ne serais plus là !
-Cara... Carapuce ! ( Excuse-moi... Je t'ai causé du souci. Merci ! )
-Salamèche ! (Bah, c'est pas grave, tu vas bien, c'est tout ce qui compte ! )
Soudain, je m'aperçus que Carapuce grelottait. Je lançai une attaque Flammèche en forme de roue, pour réchauffer Carapuce.
À part ça, rien ne se passa vraiment de bien important, mais Carapuce ne voulait plus me lâcher !

-Nous arrivons bientôt à Bourg-Palette ! nous dit un jour un des marins.
Nous étions content de retrouver la terre ferme, mais nous étions aussi très tendus à l'idée de ce qui nous attendait.
Nous arrivâmes à Bourg-Palette. C'était un petit village, avec quelques maisons et un grand bâtiment. On nous rentra dans nos pokéballs et on nous emmena dans le grand bâtiment. Un homme aux cheveux gris et avec une blouse blanche prit nos pokéballs. Il avait l'air très gentil, du moins c'était mon impression.
-Allons, ne restez pas enfermés, venez donc ! dit-il en nous sortant de nos pokéballs.
-Sala !
-Bulbi !
-Carapuce !
-Cara !
-Mèche !
-Zaaarre !
-Salamèche !
-Buuulbisarre
-Puce !
-Je me présente. reprit l'homme. Je suis le professeur Chen.
-Sala !
-Bulbi !
-Carapuce !
-Cara !
-Mèche !
-Zaaarre !
-Salamèche !
-Buuulbisarre
-Puce ! (en choeur : Booonjoour proofesseeeur Cheen ! )
-Je vais vous rentrer dans vos pokéballs, les premiers dresseurs arrivent.
Il mit Salamèche, Carapuce (celui qui est mon ami) et Bulbizarre sur la table. Il nous mit, les autres, dans une vielle armoire poussiéreuse. Quel accueil ! Il laissa l'armoire entrouverte, de manière à ce que l'on puisse voir ce qui se passait.
Un jeune garçon entra. Il était blond cendré, portait un pantalon style baggy, et une veste noire avec une pokéball dessinée dessus. Il arborait un sourire charmeur et m'avait tout l'air d'un dresseur d'élite. Dommage que je sois dans l'armoire, sinon, j'aurais aimé qu'il me choisisse. Il s'avança vers les trois pokéballs. Il prit celle du milieu, celle de Carapuce. Il l'ouvrit et Carapuce en sortit. Il semblait réfléchir. Il finit par dire :
-Je le prends.
Chen lui remit une chose rouge qu'il appelait un pokédex et cinq pokéballs vides.
-Vas, Thomas, et amuse-toi bien avec ton nouveau compagnon ! dit-il.
Puis il prit la pokéball de Carapuce dans l'armoire et la mit à la place de celle de mon ami. Plusieurs dresseurs se succédèrent. Vint mon tour. J'étais sur la table, et je regardais les dresseurs arriver. On choisissait surtout des bulbizarres et des carapuces. Ça y était. Nous étions les trois derniers. Une fille entra. Ses cheveux, noirs, étaient en bataille et tout emmêlés. Elle avait des grosses lunettes à monture noire. Elle souriait. Sur ses dents, il y avait des choses métalliques. Elle portait un jean et un pull à carreaux. Des boutons lui parsemaient le visage. Pitié, faites qu'elle ne me choisisse pas, pitié, qu'elle ne me choisisse pas... Elle prit ma pokéball. Elle allait l'ouvrir ! Vite ! Être le plus laid possible. Je sortis. Je fit une horrible grimace.
-Oh, qu'il est drôle !
Raté ! Vite, rattraper le coup...
-Je prends celui-là !
Trop tard !
-Alexia, tu as choisi Salamèche, le pokémon feu. Veux-tu lui donner un surnom ?
-Ben non, il s'appelle déjà Salamèche !
Ouf ! Certains dresseurs avaient donné des surnoms débiles ou horribles à leur pokémon. Me voilà soulagé.
-Bien. Dans ce cas, je te remet un pokédex. Cette encyclopédie portable te dira tout ce que tu voudras savoir sur les pokémons. Je te remet aussi cinq pokéballs. Pars, Alexia ! Et amuse-toi bien avec ton nouveau compagnon !
Une fois sortie du laboratoire, elle me fit sortir de ma pokéball.
-Salut toi ! Je m'appelle Alexia ! Je ne suis pas très belle, mais je suis sûre que tu ne t'arrêtes pas à ce genre de détails !
Oups ! J'ai honte de moi d'avoir espéré qu'elle ne me choisisse pas à cause de son apparence. Heureusement, elle ne le sait pas et a l'air très gentille !
-Avant de commencer notre voyage, reprit-elle, je vais te présenter à ma maman.
Nous nous approchâmes d'une maison voisine de celle du professeur. Elle y entra. Je la suivis.
-Maman ! Viens voir mon pokémon !
-Alors, le quel as-tu pris, finalement ? demanda une femme qui sortait d'une pièce voisine. Oh ! Quel adoraaaable salamèche !
-Maman, je te présente Salamèche ! Salamèche, je te présente ma maman !
Je regardai autour de moi. La maison ne contenait aucun objet humain que je n'avais déjà vu sauf... cette espèce de boîte grise avec des boutons dessus.
-Sala ? ( C'est quoi, ça ? ) demandai-je en montrant la chose.
-Ah, ça, c'est une télé ! me dit Alexia. Regarde !
Elle prit un petit objet rectangulaire avec encore plus de boutons dessus et appuya sur le plus gros. Alors, la partie grise de la télé s'illumina et prit toutes sortes de couleurs pour faire des images. Les images bougeaient et du son vint bientôt se rajouter :
-Flash spécial d'information ! On nous signale que des pokémons des autre régions se sont mystérieusement retrouvés dans notre région de Kanto. Dresseurs, à vos pokéballs !
Alexia éteint la télé.
-T'as bien fait de me faire allumer la télé, toi !
Elle regarda un objet rond attaché à son poignet :
-Houlà ! Il est tard ! Trop tard pour partir, même ! Bon, ben ce sera pour demain !
Nous mangeâmes puis allâmes nous coucher.
-Bonne nuit Salamèche ! Nous avons de grandes choses à faire, demain !

Citation :: Chapitre 5 - révélations et pokéballs

Alexia sortit de la maison, moi sur ses talons. La matinée était ensoleillée et me paraissait parfaite pour commencer un voyage. Nous nous dirigions vers la sortie de la ville quand le professeur Chen nous apostropha :
-Alexia !
Celle-ci se retourna brusquement.
-Professeur ? Que se passe-t-il ?
-As-tu vu le flash spécial, hier ?
-Heu... oui !
-Ton pokédex n'est pas à jour. En voici un nouveau. Thomas est le seul à ne pas avoir récupéré de nouveau pokédex. J'aimerais que tu lui donnes celui-ci, si tu le vois. Sur ce, bonne route !
Thomas ? Ne serait-ce pas le dresseur de Carapuce ?
Et Alexia sortit de la ville.
-Sala ! (et c'est parti pour l'aventure ! )
Nous avancions sur le chemin quand un petit pokémon marron sortit d'un buisson.
Alexia se précipita sur son pokédex, qui se mit à parler.
-Évoli, pokémon évolutif. Évoli adapte son évolution à son environnement. Ce pokémon est très rare et très convoité. Vous avez devant vous un pokémon mâle.
-T'as entendu ça, Salamèche ? Il me le faut ! Vas-y, attaque... heu... tu connais quoi comme attaques ?
-Salamèche ! (regarde dans ton pokédex ! ) lui dis-je en montrant l'objet.
-Ah, oui, bonne idée ! Alors, Salamèche, attaque griffe !
-Sala... (l'évoli est parti...)
-Oh non ! Bon, il ne peut pas être bien loin ! Qu'est-ce qu'on fait, on le cherche ?
-Sala ! ( Bien évidemment !)
Je repérai une touffe d'herbe qui bougeait. Je me ruai dessus. C'était bien l'évoli !
-Bravo Salamèche ! Vite, attaque griffe !
Je griffai l'évoli. En retour, celui-ci me chargea.
-Vas-y Salamèche, recommence !
Il esquiva mon attaque et me chargea encore.
-Hum... Il est coriace... Il est en train d'épuiser Salamèche. Que faire ? pensa Alexia tout haut. Je sais !
Salamèche, attaque rugissement.
-SALAMECHE !!
L'évoli fut déstabilisé un court instant. Je me jetai sur l'occasion et le griffai de plus belle, sans attendre les indications de ma dresseuse.
-Parfait Salamèche ! Pokéball, go !
La pokéball absorba l'évoli dans un rayon rouge. Elle vacilla doucement puis clignota en rouge. Alexia avait attrapé Evoli !
-Génial ! Je viens d'attraper un pokémon ! se réjouit Alexia.
Elle me fit rentrer dans ma pokéball et nous continuâmes la route tous les trois. Je discutais avec Evoli. Notre dialogue me rappelais celui entre moi et Pikachu, sauf que c'était moi qui expliquais.
-Hé, mais on est où, là ? demanda soudain Evoli.
Alexia venait d'entrer dans un bâtiment. Elle confia nos pokéballs à une femme aux cheveux roses. Elle nous plaça dans une petite machine et nous sentîmes peu à peu nos forces revenir.
Puis elle nous fit sortir de nos pokéballs et nous conduisit dans une salle de jeux où jouaient d'autres pokémons.
L'un d'eux était à l'écart du groupe.Il était rose avec des boules de cotons - également roses - comme attachées à lui.

Nous nous approchâmes de lui.
-Hé, ça ne va pas ? demanda Evoli
-Bof bof... répondit le pokémon.
-Je me présente, continua Evoli, je m'appelle Evoli et voici Salamèche. Et toi, t'es qui ?
-Je m'appelle Cotovol. répondit le pokémon. Et je suis rose...
-Et alors ? C'est joli le rose ! dis-je à mon tour.
-Oui, mais ce n'est pas ma couleur normale !
-Comment ? demandâmes-nous en choeur. C'est possible ?
-Oui, je suis ce qu'on appelle un pokémon shiney. Brillant, si vous préférez. Je suis d'une couleur différente et je scintille de temps en temps.
Il soupira.
-Et alors, tu n'aime pas ça ? demanda Evoli.
-Oh, si, avant, ça me plaisait beaucoup. Mais maintenant... Savez-vous garder un secret ?
Nous acquiesçâmes.
-Bon, je ne sais pas pourquoi, mais je sais que je peux vous faire confiance. Alors voila : les pokémons shiney sont très rares, donc très convoités par les dresseurs. Autant vous dire que je n'ai pas eu trop de mal à être capturé. Seulement voila : mon dresseur s'est toujours montré très gentil avec moi. Mais il a tendance à jouer les justiciers du
bien et à s'attirer des ennuis. Un jour, il a vu des personnages habillés bizarrement maltraiter un évoli shiney.
Il a - bien sûr - voulu le sauver mais a eu la bêtise de m'envoyer au combat. Quand les hommes étranges m'ont vu, ils ont lancé une pokéball jaune très brillante - aveuglante même - sur moi. Je savais que la pokéball ne pourrait pas m'avoir étant donné que j'étais déja attaché à une autre. Pourtant, elle m'aspira ! Elle n'était même pas transparente, il faisait noir à
l'intérieur. Les hommes me firent ressortir de la pokéball et m'enfermèrent dans une cellule sombre et humide.
Soudain, je perçus des scintillements. Il avait d'autres shineys avec moi ! J'éclairai la cellule avec mon attaque flash. Il y avait un marill vert, un granivol vert - comme j'avais été - et un axoloto rose. Il étaient bien contents que j'aie flash.
Apparemment, cela faisait plusieurs semaines qu'ils étaient dans le noir. Ils me dirent que les hommes étranges se faisaient
apeller la team shine. Ils faisaient des expériences douteuses sur les pokémons shineys. Elles étaient - d'après ce que me racontaient mes voisins de cellule - très douloureuses. J'avais très peur de ce qui allait m'arriver par la suite.
Heureusement, mon dresseur arriva et nous libéra. Mais, depuis ce jour, ils ne cessent de nous poursuivre, mon dresseur et moi. Je ne me sens en sécurité nulle part, ma vie est un véritable enfer !
-Ne t'inquiète pas, dit Evoli, s'ils arrivent ici, on te protégera !
-Merci, c'est très gentil, mais je préfère que vous ne vous en mêliez pas. C'est trop dangereux pour vous.
Sans nous laisser le temps de répondre, la dame aux cheveux rose arriva et nous rappella dans nos pokéballs. Elle nous conduisit dans la salle où Alexia nous avait laissés et nous rendit à celle-ci.
-Et voilà, ils sont en pleine forme ! dit la dame.
-Merci beaucoup infirmière Joëlle ! répondit notre dresseuse.

Une fois sortie du bâtiment, elle nous fit sortir et nous expliqua :
-L'endroit où je vous ai laissés s'appelle un centre pokémon. Les pokémons y sont soignés gratuitement. On le reconnaît à son toit rouge. Bon, maintenant, regardez ce que j'ai acheté !
Elle sortit de son sac deux petites pokéballs transparentes.
-Ce sont des extensions pokéballs ! expliqua-t-elle. Je place la pokéball dedans, comme ça. Voila, maintenant, il parait que c'est plus grand à l'intérieur ! Comme je ne suis pas un pokémon, je n'ai pas pu vérifier, alors vous allez me dire si ça marche.
Elle nous rappella dans nos pokéballs. Elle avait raison, c'était beaucoup plus grand à l'intérieur. Mais vide. Très vide. Je n'avais plus l'imprssion d'être dans un objet rond, car il y avait maintenant un vrai sol. Il était dur et froid. Les paroies de la pokéball n'étaient plus transparentes. C'était maintenant des murs comme on en trouve dans n'importe quelle maison d'humain. Mais comme le sol, ils étaient gris et durs. Il y avait tout de même une assez grande fenêtre par laquelle on pouvait regarder à l'extérieur. Il y avait aussi deux interrupteurs de chaque côté de la fenêtre. Je les essayai : l'un commandait la lumière, l'autre me permettait d'entendre ce qui se disait dehors. Je me posai soudain une question : pouvait on encore commuquer à travers les pokéballs ?
-Hé, Evoli, tu m'entends ? demandai-je.
-Ben oui, qu'est-ce que tu croyais ? me répondit celui-ci.
Ouf ! J'avais peur de ne plus pouvoir lui parler
-Non, rien, je vérifiais juste un truc. répondis-je.
-Bon, allez, sortez ! dit Alexia, que je pouvais entendre car je n'avais pas désactivé les haut-parleurs.
Bizarrement, de l'intérieur, la pokéball n'était plus secouée en tous sens. A la place, une porte apparut et s'ouvrit, m'absorbant dans un rayon rouge.L'impression de ne plus exister avait disparu. A la place, il y avait celle d'avoir considérablement rétréci et de glisser le long d'un tuyau rouge. Soudain, je grandis à nouveau dans le tuyau, puis celui-ci, qui était collé autour de moi, disparut. Je pouvais voir Alexia et Evoli. La sortie de la pokéball était beaucoup mieux comme ça !
-Alors, c'est comment ? demanda Alexia, m'extirpant de mes pensées.
-Salamèche ! ( Oui, ça marche ! )
-Li... ( Mais c'est vide, dedans... )
Attendez, ce n'est pas tout ! reprit Alexia. J'ai aussi de quoi la meubler.
Elle sortit de son sac une feuille de papier blanche avec des dessins dessus. A ma grande surprise, elle détacha les dessins !
-Ce sont des autocollants. expliqua-t-elle. Ceux-ci sont prévus spécialement pour meubler vos extensions pokéballs. Ça coûte les yeux de la tête, mais les planches d'autocollants de base étaient fournies avec les extensions. Il en existe beaucoup plus que ça, mais pour l'instant, il va falloir vous en contenter.
Je n'étais pas sûr de tout comprendre, avec ses histoires de planches de bases fournies, mais elle avait l'air emballée par son discours. Je me contentai donc d'hocher la tête.
-Alors là, il y a un carrelage. Ça vous tente ?
-Evo ! ( Moi, oui ! )
-Mèche ! ( Moi aussi ! )
-Je suppose que je dois prendre ça pour un oui ! fit Alexia en rigolant. Pour les murs, je n'ai qu'un carrelage assorti. Ce n'est pas grave ?
-Sala. ( Mais non, voyons. )
-Alors, ensuite, j'ai...
Et elle nous montra tous ses autocollants. Nous les acceptâmes tous.
-Allez, on a de la route à faire !
Elle nous rentra dans nos pokéballs. Elles étaient maintenant équipées d'un carrelage, d'un mur carrelé assorti, d'un canapé, d'une petite table basse et d'une armoire. Elles étaient très luxueuses !

C'était le soir. Alexia venait de nous faire manger et de nous rentrer dans nos pokéballs. Elle, elle dormait à la belle étoile.
-Dis Salamèche, me demanda Evoli, ce qui eu l'effet de me réveiller. Tu arrives à dormir, toi ?
-J'y arrivais.
-Oh, je t'ai réveillé ! Excuse-moi. C'est juste qu'après ce que Cotovol nous a dit, j'ai peur.
Cotovol ! Je l'avait complètement oublié, celui là ! J'avais envie de l'aider, moi, quoi qu'il dise ! Demain, je mènerais ma petite enquête.
-Ne t'inquiète pas, Evoli, nous ne sommes pas des shineys, nous ne risquons rien. Bon, allez, bonne nuit !

Citation :: Chapitre 6 - Evolution dans la forêt de Jade

Alexia avançait depuis un bon moment dans les hautes herbes. Elle avait perdu son chemin. Dans nos pokéballs, Evoli et moi, nous discutions.
-Pffff. Si ça continue, la nuit va tomber et on aura à peine fait deux mètres ! se plaignit Evoli.
-Mais quand va-t-elle comprendre que je suis un pokémon de feu et que je peux brûler ces herbes ?
-Bientôt, ce serait bien !
-Ah, je crois que c'est pour maintenant ! dis-je en voyant la porte apparaître.
Je sortis de la pokéball.
-Sala ! ( Me voilà ! )
-Salamèche, me dit Alexia. J'aimerais que tu brûles ces hautes herbes !
-Salamèche ! (C'est comme si c'était fait !)
Une petite rafale d'attaques Flammèches plus tard, la voie était dégagée. Je m'approchai ensuite d'un arbre.
-Sala ! Salamèchemèche ! ( Et ça, c'est pour ne plus se perdre ! ) dis-je en marquant une croix sur le tronc avec mes griffes.
-Merci Salamèche. me dit Alexia. Tu peux rentr...
-Hé, toi ! As-tu au moins deux pokémons ?
La voix venait d'un garçon, d'environ le même âge qu'Alexia. Il avait deux pokéballs à sa ceinture.
-Heu... oui ! répondit Alexia, un peu surprise.
-Parfait ! Je te défie en combat deux contre deux. continua le garçon.
-Mais... C'est que... balbutia Alexia. Je n'ai encore jamais combattu en deux contre deux !
-Pas grave, tu apprendras ! À moins que tu n'aies peur de te ridiculiser ?
-Alors ça, jamais ! cria ma dresseuse, ce qui me fit sursauter.
Ce dresseur avait du talent pour motiver ses adversaires.
-Dans ce cas, commençons, reprit-il. Nidoran et Keunotor, allez-y !
-Evoli, sors de ta pokéball ! Salamèche, vas-y !
Evoli et les deux pokémons du dresseur apparurent. Il y avait un pokémon bleu avec des longues dents et un pokémon marron avec une grosse fourrure épaisse et frisée. Ses dents étaient encore plus longues que celles de l'autre.
Alexia et le dresseur ouvrirent leur pokédex.
-Nidoran femelle, brailla celui d'Alexia, pokémon vénépic. Ce pokémon est assez pacifique mais peut se montrer très agressif s'il se sent en danger. Vous avez devant vous un individu femelle. Keunotor, pokémon castor. Les grandes dents de Keunotor lui permettent d'attaquer tandis que son épaisse fourrure amortit les chocs. Vous avez devant vous un individu mâle.
-Évoli, fit le deuxième, pokémon évolutif. Évoli adapte son évolution à son environnement. Ce pokémon est très rare et très convoité. Vous avez devant vous un individu mâle. Salamèche, pokémon lézard de feu. L'intensité de sa flamme indique son état de santé. Si sa flamme s'éteint, il meurt, c'est pourquoi il est très difficile de l'éteindre. Vous avez devant vous un individu mâle.
C'est donc comme ça qu'on me décrit ! C'est bon à savoir.
-Bon, je t'explique. dit le dresseur. Tu dis à tes deux pokémons l'attaque qu'il doivent exécuter, et sur quel pokémon. Tu as compris?
-Oui, en fait, c'est très facile ! répondit Alexia.
-Bon, je te laisse commencer.
-D'accord, c'est parti ! Salamèche, attaque Flammèche sur Nidoran ! Evoli, attaque... Heu...
Elle regarda son pokédex, sous l'oeil amusé du dresseur.
-Ah, voilà ! Evoli, attaque Charge sur Keunotor !
-Keunotor, esquive ! Nidoran, attaque patience !
Evoli fonça à toute vitesse sur Keunotor mais celui-ci, plus rapide, s'écarta, et Evoli finit sa course dans un arbre. De mon côté, je préparai mes flammes, bien qu'intrigué par le comportement de mon adversaire. Mais après tout, un ordre était un ordre. La nidoran se prit mes flammes de plein fouet, mais elle ne bougea pas.
-Evoli, attaque rugissement sur Keunotor ! Toi, Salamèche, recommence ! nous cria Alexia.
-Keunotor, attaque Charge sur Nidoran !
Sur Nidoran ? Mais pourquoi ? Enfin, après tout, s'il veut perdre plus vite, c'est son problème !
-EVOLI ! cria Evoli à Keunotor. Celui-ci sursauta, puis chargea en direction de Nidoran. Elle reçut exactement en même temps l'attaque Charge de son coéquipier et mon attaque Flammèche.
-Vas-y Nidoran, renvoie tout ! lui ordonna son dresseur.
Alors, la nidoran se mit à briller et m'envoya un énorme rayon blanc. Je m'évanouis.

Une bonne odeur... Je sentais mes forces revenir peu à peu. J'étais allongé dans mon canapé.
-Où... Où suis-je ?
-On est au centre pokémon, me répondit la voix familière d'Evoli. L'attaque patience, c'était un truc pour nous renvoyer tout ce que Nidoran avait pris. C'est pour ça que Keunotor l'avait attaqué.
Keunotor, Nidoran, le rayon blanc... tout ça me revenait peu à peu.
-Et ensuite, comment ça s'est passé ? demandai-je.
-Alexia a vu que j'avais moi aussi cette attaque. Alors, je me suis pas géné, j'ai tout renvoyé ! C'était d'enfer ! T'aurais dû voir ça ! Au fait, tu remarques rien de nouveau, dans ta pokéball ?
Je regardai attentivement autour de moi. Plus de carrelage ! À la place, il y avait un parquet avec un tapis vert. Et du papier peint, vert aussi.
-C'est génial !
-Le dresseur a donné de l'argent à Alexia. Apparemment, c'est la coutume quand on perd un match. Avec ça, elle a dit qu'elle avait assez pour nous payer deux autocollants chacun ! Ah oui, le dresseur a aussi dit qu'il s'appelait Corentin, et qu'il comptait bien prendre sa revanche !
-Chouette, parce que moi aussi, figure-toi !
-Eh ben, t'as l'air d'aller mieux, toi !
L'infirmière reprit nos pokéballs et nous rendit à Alexia.
Une fois sortie du centre pokémon, Alexia nous dit :
-Les amis, nous voici à Jadielle ! Le premier champion pokémon se trouve dans cette ville, mais je ne sais pas où. Ne bougez pas de là, je vais interroger quelqu'un.
Alexia s'approcha d'un homme.
-Pardon, monsieur, où se trouve l'arène pokémon ?
-L'arène ? Ça fait longtemps qu'elle est fermée ! Elle est en travaux et devrait rouvrir dans quelques mois. En attendant, la prochaine arène se trouve à Argenta, de l'autre côté de la forêt de Jade.
-Ha... Bon, eh bien, merci quand même !
Elle revint vers nous.
-L'arène est fermée, on va devoir aller à Argenta pour avoir notre premier badge. C'est aussi là qu'a lieu le prochain concours, sans oublier le musée... Oh, il y a tellement de choses à faire, là-bas ! Je suis impatiente d'y être ! Et si on se mettait en route tout de suite ?
-Salamèche. ( Oui, pourquoi pas ? )
-Li. ( Ça peut le faire. )

Evoli et moi étions dans nos pokéballs. Nous avions branché nos haut-parleurs.
-Oh, un pokémon ! Evoli, go ! cria soudain Alexia.
Nous étions dans la forêt de Jade depuis déjà une heure. Alexia ne tournait pas en rond, mais le bois était plus grand qu'elle ne le pensait. J'allai à la fenêtre pour voir le combat. Tout d'abord, Alexia regarda son pokédex.
-Roucool, brailla la machine. Pokémon minoiseau.Les roucools vivent principalement en forêt. Si l'un d'eux est obligé de se battre, il envoie du sable en battant des ailes. Il possède un sens de l'orientation extraordinaire car il parvient toujours à retrouver son nid, où qu'il soit. Avant l'existence du téléphone, on les utilisait comme messagers.
-Il me le faut ! Evoli, attaque Charge !
Evoli chargea sur l'oiseau. Celui-ci lui jeta un peu de sable pour l'aveugler mais Evoli toucha quand même sa cible. Etant assez faible, le volatile était déjà K.O.
-Génial ! Pokéball, go !
La pokéball heurta l'oiseau et l'absorba. Elle vacilla une fois, deux fois, trois fois... et se rouvrit ! La capture avait échoué.
-Hein ? pokéball, go !
La pokéball l'absorba, vacilla, et se rouvrit.
-Pokéball, go !
La pokéball vacilla et se rouvrit.
-Pokéball, go !
La pokéball se rouvrit. Agacé par ce manège, le roucool s'envola.
-Oh, non... On l'a raté... Bon, c'est pas grave Evoli, repos !
Et elle rentra Evoli dans sa pokéball.

Plus tard, étant fatiguée de marcher, Alexia s'était assise sur un gros rocher couvert de mousse pour faire une pause. Elle nous avait sortis de nos pokéballs, Evoli et moi. Nous mangions tranquillement notre nourriture pokémon quand un roucool surgit d'un buisson.
-Un roucool ! fit Alexia. Vas-y, Evoli, attaque Charge !
-Evo ! ( Et c'est reparti ! )
Evoli chargea. Le roucool riposta en lui lançant du sable. Evoli chargea encore. L'oiseau était K.O.
-Génial ! Pokéball, go ! Heu... J'ai plus de pokéballs !
L'oiseau reprenait peu à peu ses esprits.
-Roucool, rou ! ( Bon ben, si ça vous fait rien, je vous laisse ! )
Et le pokémon s'envola.
-Evoli, ça pas ? demanda ma dresseuse. Tu es bizarre. En effet, Evoli commençait à trembler. Il tremblait et commençait à scintiller par moments. De plus en plus souvent. Et de plus en plus fort. Et puis, à un moment, il ne s'arrêta plus de scintiller. Et puis, il avait l'air de... grandir. Pendant ce temps, Alexia regardait son pokédex.
-Votre pokémon est en train d'évoluer. Voici l'image de sa forme évoluée. Vous pouvez annuler l'évolution avec la touche blanche.
-Oh, il va être trop mignon ! s'enthousiasma Alexia.
-Phyllali ! ( Ah, je tiens une pêche d'enfer ! )
-Félicitations, reprit le pokédex. Votre Evoli vient d'évoluer en phyllali ! Phyllali, pokémon végéchat. Phyllali est capable d'utiliser la photosyntèse comme s'il était une plante. C'est pourquoi il est toujours entouré d'air pur.
-Youhou ! cria Alexia, un de mes pokémons vient d'évoluer ! J'ai un phyllali !
-Phyllali ? ( Oui, et alors ? )
-Mèche ! ( Je suis impatient d'évoluer, moi aussi ! )
-Bon, ben c'est pas tout ça, mais on a de la route à faire ! reprit Alexia. Revenez.
Et elle nous rappela dans nos pokéballs.
Evoli avait évolué. Quand viendrait mon tour ?

Citation :: Chapitre 7 - Phyllali, attaque... Lame-feuille ?

-Les amis, nous voici à Argenta !
Nous venions de sortir de la forêt de Jade, après deux jours de marche et de combats. Alexia venait de nous sortir de nos pokéballs.
-Phyllali ? ( Ah, c'est ici ? )
-Salamèche ! ( Ça a l'air bien ! )
J'observai la ville. Elle était plutôt grande et assez animée. Un détail attira mon attention : chaque maison avait le toit gris.
-Sala ? ( Phyllali, tu as remarqué que tous les toits étaient gris ? )
-Phy. ( Ah oui, tiens. )
-Bon, maintenant que j'ai un pokémon plante, on va pouvoir se diriger tout droit vers l'arène. Mais d'abord, je vais aller faire quelques emplettes. dit-elle en se dirigeant vers le seul bâtiment au toit bleu de la ville. Vous, vous m'attendez ici. Vous pouvez vous balader, mais ne vous éloignez pas trop !
Et elle disparut dans le magasin.
-Chouette, elle est partie ! s'exclama Phyllali
-Alexia a dit de ne pas s'éloigner. lui répondis-je
-Oh là là, quel rabat-joie, celui-là ! J'ai pas parlé de m'éloigner, moi, juste de rigoler un peu !

Soudain notre attention fut attirée par des éclats de voix. Ils provenaient de deux hommes, habillés bizarrement, et d'un troisième, l'air apeuré.
-Bon, ça suffit maintenant, donne-nous cette pokéball ! dit l'un.
-Ouais, renchérit l'autre, tu comprends, cet axoloto rose, on en a besoin ! Pour... des trucs, quoi !
Phyllali et moi regardions la scène, a quelques mètres de distances.
-Salamèche ! ( C'est la team Shine ! Il faut faire quelque chose ! )
- Liii ? ( Oui, mais quoi ? )
-Hé, c'était quoi, ça ?
Oups ! les hommes nous avaient entendus ! Phyllali s'enfuit en courant. Je voulus en faire de même, mais je trébuchai et me retrouvai au sol, à la merci des deux affreux. Il me fallait contre-attaquer. Voyant cela, Phyllali revint vers moi.
Je sentis soudain une colère énorme s'emparer de moi. Je ne savais pas vraiment pourquoi. Ce n'était à cause d'eux, je le savais. Je me préparais à lancer une attaque Flammèche, je leur crachai à la figure et... Ce n'était pas une attaque Flammèche ! Plutôt une sorte de rayon violet.
-Ouaaaaaaaah, c'est une Draco-raaaaaaage ! cria un des hommes.
-On ferait mieux de déguerpiiiiir ! renchérit son partenaire.
Une fois ses agresseurs partis, l'homme au shiney s'approcha de moi. Phyllali arriva à ce moment. Il en avait mis, du temps !
-Je ne sais pas comment te remercier, dit-il. Je sais ! Voici des baies pour te soigner.
Il me tendit une poignée de baies.
-Régale-toi ! Moi, il faut que j'y aille. Au revoir !
Mon festin fini, Phyllali me dit :
-Dis donc, toi, je savais pas que tu pouvais utiliser la Draco-rage !
-Moi non plus...

-Me revoila ! Vous avez été sages ?
Phyllali éclata de rire. Je ne pus m'empêcher d'en faire autant.
-Ben quoi, qu'est-ce que j'ai dit de drôle ?
Nos rires redoublèrent, mais elle continua :
-Bon, bref, je vous ai acheté des colliers porteurs.
En voyant les colliers, notre hilarité cessa net.
-Phyllali ? ( Tu veux qu'on porte ÇA ? )
-Allez, ne faites pas la mauvaise tête. On peut acheter des pendentifs qui améliorent vos pouvoirs. Mais pour ça, il vous faut les colliers.
-Mèche. Sala sala. ( Bon. On peut essayer. )
-Phylla. Li... ( Ils ont pas interêt à être trop serrés. Sinon...)
Elle nous mit les colliers. Ce fut à son tour d'éclater de rire.
-Phyllali. ( Sans commentaires. )
-Mèche, mèche ! Sala ! ( Je ne vois vraiment pas ce qu'il y a de drôle à nous voir déguisés en sapins de Noël... )
-Bon, je pense que je ne vais vous les mettre que pour les matchs...
-Li ! ( Encore heureux ! )
-Bon, allez, direction l'arène ! Mais d'abord, je vais regarder quelles attaques plantes tu as, phyllali. Mmmm... Tu as Synthèse... Ce n'est pas une capacité offensive, ça... Bon, il va falloir s'entraîner ! Tiens ! Mais... depuis quand tu as Draco-rage, Salamèche ? Bon, peu importe, allons-y !
Elle nous rentra dans nos pokéballs et se dirigea vers la sortie de la ville.

-Nous y voilà ! nous dit-elle après un moment de marche. L'endroit idéal pour s'entraîner, n'est-ce pas ?
Devant nous se dressaient quelques arbres, ainsi que des hautes herbes.
-Phyllali, on va essayer de t'apprendre l'attaque Tranch'herbe. Salamèche, attaque Charge sur cet arbre, tu vas peut-être faire tomber un pokémon !
Je m'exécutai. Un petit pokémon vert et en forme de croissant de lune en tomba.
-Chrysacier, pokémon cocon. brailla le pokédex d'Alexia, qu'elle venait de sortir. Chrysacier est un Pokémon passif. Il attends patiemment que son corps se transforme à l'intérieur de sa carapace. Ce Pokémon a été obligé de développer une puissante armure pour se protéger, car son corps à l'intérieur est mou, et son physique l'empêche de se mouvoir correctement. C'est la forme évoluée de Chenipan. Vous avez devant vous un individu femelle.
-OK, phyllali, go ! Tu vas charger en mettant en avant la feuille sur ta tête. Ça devrait à peu près ressembler à l'attaque !
Phyllai s'éxecuta.
-Parfait ! continue comme ça !
Le pauvre chrysacier ! Il ne pouvait pas bouger ! Il se devait contenter d'utiliser des attaques Armures à répétition. La feuille de Phyllali, de son côté, se faisait de plus en plus tranchante.
-C'est bien, Phyllali ! Maintenant, tu vas essayer de... de... enfin, de faire comme si c'était une attaque, quoi !
-Li ! ( Petite précision pour les lecteurs : Si Alexia était une dresseuse digne de ce nom, elle saurait qu'elle doit me demander de concentrer mon énergie dans ma feuille. )
-Sala... Mèche ? ( Heu... Mais de quels lecteurs parles-tu ? )
-Phyllali ! lali ? ( Ben, je suis tellement génial ! Ils vont bien finir par faire une biographie de moi, non ? )
-Mèche... ( Heu... )
-Bon, vous avez fini de discuter, oui ? nous coupa Alexia. Le chrysacier a eu le temps de faire six attaques Armures !
-Phyllali ! ( Oups, désolé ! )
Sur ce, il recommença. Sa feuille avait un petit peu brillé.
-Génial ! Tu commence à y arriver.
À chaque nouveau coup, sa feuille brillait plus. Alexia finit pas regarder son pokédex.
-Bon, je crois que c'est bon, maintenant. Ouaaaaah !
-Sala ! Salasala salamèche ? ( Quoi ? Que se passe-t-il ? ) criai-je, affolé.
-Inutile de t'inquiéter, Salamèche. me rassura Alexia. C'est juste que... Phyllai a appris l'attaque Lame-feuille !
-Liiiiiiiii ! ( J'ai appris Lame-feuilleuuu, j'ai appris Lame-feuilleuuu... )
-Et en plus, il n' était pas censé l'apprendre avant très longtemps ! Bon, allez Phyllali, on va perfectionner ta nouvelle attaque, maintenant !
-Laliiii... ( Oh non, je suis crevé, moi ! )

BONUS :

Et pour finir (roulement de tambour)... un petit gag !
-Tu vois Salamèche, j'avais raison, il l'ont adapté en histoire, finalement !
-Oui, mais c'est pas ta biographie !
-Oh, toi, ça va, hein !

Et voilà, ça n'avait rien à voir mais je voulais que Phyllali en reparle et j'avais peur que tout le monde ait oublié cette histoire à la fin de la fic. Voila donc pourquoi je l'ai placée ici ! Au fait, dernière petite précision ( oui, je sais, je suis bavarde ! ), pour les dialogues entre Phyllali et Salamèche, je ne met les cris avec les traductions que quand il y a un humain à proximité ou susceptible de les entendre. Sinon, je les met en dialogues normaux. Voilà, je crois que j'ai tout dit ( du moins, j'espère ! ) !
-Liii... ( Moi aussi... )
Salamèche et moi ( en choeur ) : Tais-toi, Phyllali !

Citation :: Chapitre 8 - Il y a tant de choses à faire !

-Bonjour !
-Bonjour ! Vous venez pour affronter Pierre, le champion de l'arène ?
-Oui ! répondit notre dresseuse.
Phyllali et moi nous étions bien entraînés et Alexia s'était enfin décidée à nous faire combattre dans l'arène. Phyllali bouillait d'impatience. Nous étions dans nos pokéballs et avions branché les haut-parleurs.
-Pierre est absent pour le moment. lui répondit-on. Vous pouvez l'attendre ici si vous le souhaitez.
-D'accord, merci.
Alexia s'installa dans une salle d'attente.
-Allez, sortez ! cria Alexia.
Elle nous fit sortir de nos pokéballs.
-Bon, je pense que vous serez plus en forme pour le match si vous n'êtes pas dans vos pokéballs.
-Phyllali... ( Si tu le dis... )
Et elle se mit à feuilleter des magazines.
-Oh ! Écoutez ce qu'ils disent dans Dresseur plus : " Avis aux dresseurs : La grande chasse aux trésors est ouverte ! Comme chaque année, des pokéballs contenant des objets seront cachées un peu partout sur votre route. Si vous voulez vous inscrire, vous devez posséder au moins un badge d'arène ou un ruban de Kanto. Accès refusé aux maîtres pokémons et aux maîtres coordinateurs. " Vous avez entendu ça ? C'est génial, non ?
Alexia avait l'air emballée par cette idée.
-Il nous faut ce badge ! reprit-elle. Comme ça, on pourra participer à la grande chasse aux trésors !
-Pierre est arrivé, l'interrompit l'homme de la réception.
-Ah, d'accord ! Vous êtes prêts, les amis ?
Elle nous rentra dans nos pokéballs et suivi l'homme dans une salle où se dressait tout un décor rocheux. Il me rappelait la montagne de mon enfance ! En face d'Alexia se tenait un homme aux cheveux marron et ébouriffés.
-Je suis Pierre, d'Argenta. Lui dit-il. Voici comment se déroulera le match. Tu ne peux avoir que trois pokémons au maximum. Tu auras le droit d'en changer quand bon te semble, moi pas. Ce match se déroulera en un contre un. Sur ce, que le combat commence ! Racaillou, go !
-Phyllali, à toi de jouer ! cria notre dresseuse.
Un pokémon qui ressemblait à un gros caillou sortit de la pokéball de Pierre. Tandis que Phyllali sortait de la pokéball d'Alexia, celle-ci sortit son pokédex.
-Racaillou, pokémon gros caillou. brailla celui-ci. Racaillou sait parfaitement se confondre parmi les rochers, et si par malheur quelqu'un lui shoote dedans, il est capable de lui briser les deux chevilles. Mais en général, il préfère prendre la fuite. Ses bras musclés lui permettent d'effectuer de puissantes attaques Jet-de-pierres. Vous avez devant vous un individu mâle.
-Je te laisse commencer. fit Pierre.
-OK, c'est parti ! Phyllali, attaque Lame-feuille !
-Racaillou, esquive et attaque Tomberoche !
Phyllali étant plus rapide que Racaillou, celui-ci n'eut pas le temps d'esquiver. Il martela quand même le sol de coups de poings, en faisant jaillir de gros rochers qui allèrent s'écraser autour de Phyllali.
-Ton pokémon est en mauvaise posture, on dirait ! fit le champion. Racaillou, attaque Éboulement !
Racaillou se tourna vers le plafond en murmurant une sorte d'incantation. Des rochers commencèrent à en sortir et foncèrent tout droit vers Phyllali.
-Phyllali, attaque Lame-feuille sur les rochers !
Phyllali commença par éliminer les rochers qui le bloquaient puis s'occupa de ceux qui lui tombaient dessus.
-Bien, Phyllali ! Maintenant, fonce vers Racaillou le plus vite possible et attaque Lame-feuille ! cria Alexia.
-Racaillou, attaque Jet-de-pierres !
Tandis que Phyllali fonçait droit vers lui, Racaillou lui lançait des pierres.
-Phyllali, esquive en sautant sur les pierres ! reprit notre dresseuse.
Phyllali sautait maintenant de rocher en rocher, ce qui lui permettait d'aller plus vite. L'attaque de Racaillou se retournait contre lui !
-Racaillou, cesse Jet-de-pierres et saute, vite ! lui cria son dresseur.
Trop tard ! Phyllali le percuta de plein fouet au moment même où il passait à sa hauteur. Racaillou fut projeté contre un des murs de l'arène, K.O.
-Tu te débrouilles bien, reconnut Pierre. Mais voyons ce que tu peux faire contre lui ! lança-t-il en même temps que sa pokéball.
De celle-ci sortit un serpent composé de rochers. Il avait une pointe sur la tête.
-Onix, brailla le pokédex d'Alexia. Pokémon serpenroc. Onix vit sous terre, en creusant à parfois 90 km/h. Son terrain de prédilection est la montagne, lui permettant d'exposer sa large gamme d'attaques de type sol et roche. Vous avez devant vous un individu mâle.
-Très bien Phyllali, revient ! fit Alexia, à notre grand étonnement. Salamèche, à ton tour !
Là, j'avoue que je ne comprenais pas vraiment. Enfin, bon, elle avait sûrement un plan ! Je sortis de ma pokéball.
-Bien, Salamèche, attaque Flammèche sur ce rocher ! me dit-elle en m'indiquant un rocher à ma droite. Je ne comprenais pas où elle voulait en venir, mais je m'exécutai.
-Onix, attaque Charge ! Cria Pierre.
-Esquive en sautant sur le rocher !
L'onix était de plus en plus près de moi. Je me dépêchai de sauter sur le rocher. Il était très chaud.
-Bon, maintenant, pose la flamme de ta queue dessus ! me cria ma dresseuse.
Soudain, je compris où elle voulait en venir : Elle voulait faire monter l'intensité de ma flamme pour que je sois plus fort ! Quelle brillante idée ! Elle fonctionnait d'ailleurs à la perfection, puisque je me sentais peu à peu beaucoup plus fort !
-Parfait Salamèche ! Maintenant, attaque Draco-rage !
Mais Pierre ne restait pas inactif.
-Onix, attaque Grincement ! cria-t-il.
Onix m'envoyait des rayons sous forme d'anneaux.
-Saute dans les anneaux ! me cria Alexia.
Je préparais ma Draco-rage tout en sautant dans les anneaux. Quel sport ! Enfin, je fus assez près d'Onix pour le toucher. Je lui envoyai le dévastateur rayon violet. Il s'écroula au sol.
-Tu es décidément coriace, toi ! lança Pierre à Alexia. Tu as gagné. Je te remets le badge roche. Ah oui, heu... j'ai aussi ça. Je l'ai gagné à la loterie pokémon, mais je n'en ai pas l'utilité. C'est un bon illimité pour le magasin Keunotorama, le plus grand magasin d'autocollants pour extensions de pokéballs !
-Ah, heu... Merci ! bredouilla Alexia.

Nous venions de sortir du centre pokémon. Dans ma pokéball, je discutais avec Phyllali.
-T'as vu comment j'ai battu ce racaillou ? me demanda-t-il.
-Oui, mais moi j'ai battu l'onix.
-Oui, mais toi, Alexia t'a transformé en super-pokémon.
-Bon, allez, sortez !
La voix d'Alexia venait de retentir. Nous sortîmes de nos pokéballs.
-Bon, je vous emmène au concours ! annonça-t-elle. Il est trop tard pour participer, et puis de toute façon, on n'a pas préparé d'enchaînement, mais on peut regarder, comme ça vous saurez à quoi ça ressemble !
Elle nous fit entrer dans un grand bâtiment circulaire. Après quelques minutes de discussions avec la dame de l'accueil, elle finit par entrer dans un petit couloir et déboucher dans une grande salle. Il y avait déjà beaucoup de monde. Alexia se fraya un chemin en quête de trois places côte à côte. À un moment, j'entendis un cri derrière moi. J'avais accidentellement brûlé la jambe de quelqu'un ! Tandis que Phyllali riait à gorge déployée, Alexia s'excusait :
-Oh, je suis vraiment désolée, je lui avais demandé de faire attention ( Ce qui, d'ailleurs, était totalement faux ! ) ! Vous savez ce que c'est, les jeunes pokémons...
-Oh, ce n'est pas grave, mon ptiravi s'en occupera !
-Je suis quand même vraiment désolée...
Alexia finit par trouver trois places au premier rang.
-Chouette, elles sont au premier rang !
Nous nous asseyâmes rapidement, car le concours commençait.
-Chers spectateurs, bienvenue au concours pokémon d'Argenta ! Je suis Lara, et je serai votre présentatrice pour toute la durée de ce concours ! Je vous rappelle que le premier prix de ce concours est un magnifique ruban et qu'il en faut cinq pour participer au grand festival ! Je vais maintenant vous présenter le jury.
Lara s'avança vers un petit comptoir derrière lequel étaient alignées trois personnes.
-Tout d'abord, voici l'infirmière Joëlle ! s'exclama-t-elle en montrant une des femmes aux cheveux roses qu'on voit dans les centres pokémons.
-Bonjour, fit celle-ci. Je suis vraiment contente d'être ici !
-Ensuite, continua Lara en montrant une femme aux cheveux bleus, voici l'agent Jenny !
-Bonjour !
-Et enfin, voici Monsieur Contesta, s'écria Lara en désignant un petit homme aux cheveux très courts.
-C'est tout à fait remarquable ! dit celui-ci.
-Comment il peut dire ça ? demanda Alexia. Le concours n'a pas encore commencé !
-Bon, ne nous attardons pas et commençons tout de suite le concours ! s'exclama Lara. Notre premier concurrent est Antony, avec son Pachirisu !
Les rideaux s'écartèrent sur un garçon qui avait l'air un peu plus jeune qu'Alexia.
-Allez, Antony ! crièrent quelques personnes, certainement ses amis et sa famille.
Le garçon avait l'air un peu intimidé. Il resta là, un moment, sans rien faire. Puis il se ressaisit et envoya sa pokéball en l'air. Un petit écureuil blanc et bleu en sortit.
-Oh, qu'est-ce que c'est ? fit Alexia en sortant son pokédex.
-Pachirisu, brailla celui-ci. Pokémon écureuil électrique. Les Pachirisus vivent généralement en groupes. Lorsqu'ils sont fatigués, ils se servent de leur grosse queue touffue comme oreiller.
-Très bien, Pachirisu, attaque Doux baiser !
-Pachi ! ( OK, c'est parti ! )
Le pachirisu cracha des petits coeurs roses dans toute la salle.
-Phyllali ! Liii ! ( Beurk ! C'est écoeurant ! )
-Oh, c'est tellement joli ! s'extasia Alexia.
-Phy. ( On n'a pas les mêmes goûts. )
-Bien, reprit Antony, maintenant, attaque étincelle !
Le Pachirisu envoya alors une fulgurante attaque électrique. Aucun coeur ne fut épargné. Des petites poussières roses commencèrent à tomber sur le sol.
-Bravo ! Bravo !
Le public était enthousiasmé par la prestation de ce petit écureuil et de son dresseur.

Les enchaînements se succédèrent. Il y en avait des bons et des moins bons. En tout cas, les dresseurs et les pokémons donnaient leur maximum, et ça se voyait. Je fus un peu déçu quand Lara annonça le dernier concurrent : j'aurais pu rester toute la journée pour admirer ces numéros incroyables.
-Et enfin, mesdames et messieurs, voici le dernier concurrent de cette première manche : Corentin et sa Nidoran !
-Corentin et Nidoran ? fit Alexia. Se pourrait-il que...
Les rideaux s'écartèrent et s'ouvrirent sur... Corentin ! ( voir chapitre 6 : Évolution dans la forêt de Jade )
-C'est lui ! s'écria Alexia. Encourageons-le, les amis ! Allez, Corentin !
-Phyllali ! ( Allez, Nidoran ! )
-Salamèche ! ( Allez, Nidoran et Corentin ! )
Corentin tourna la tête dans notre direction. Alexia lui fit un petit signe de la main. Corentin hocha la tête pour montrer qu'il l'avait vu. Il lança ensuite sa pokéball. Nidoran en sortit. Elle avait l'air en pleine forme !
-Nidoran, tu vas commencer par lancer ton attaque Dard-venin sur les murs de la salle ! lui ordonna Corentin.
-Nido ! ( À ton service ! )
Nidoran lança ses dards empoisonnés sur chacun des murs de la salle, sur lesquels ils allèrent rebondir.
-Attaque Patience, maintenant ! lança le dresseur.
Nidoran s'assit calmement et attendit. Tous les dards revenaient vers elle. Elle les absorba.
-Maintenant ! hurla Corentin.
-Ran ! ( Aïe, mes oreilles ! )
Elle fit ressortir les dards sur elle. Elle ressemblait maintenant à un gros hérisson.
-Bravo, bravo ! criait la foule.
-C'était notre dernier concurrent ! annonça Lara. Vous connaîtrez les huit coordinateurs qualifiés pour la finale après l'entracte ! En attendant, vous êtes priés de sortir.

-Hé, Corentin, je ne savais pas que tu participais au concours !
Nous étions dehors, Alexia avait rejoint Corentin.
-Je ne savais pas non plus que tu le regarderais ! répondit le dresseur. Comment nous as-tu trouvés ?
-Oh, vous étiez très bien ! Comment vont Keunotor et Nidoran ?
-Comme tu peux le voir, Nidoran est en pleine forme. Keunotor, lui, a attrapé un mauvais rhume.
-Oh, le pauvre... fit Alexia. De notre côté, Evoli a évolué en Phyllali et Salamèche se porte très bien.
-C'est donc l'évolution d'Evoli... fit Corentin, songeur. Je me demandais quel était ce pokémon qui t'accompagne.
-Les participants et les spectateurs sont priés de rentrer, annonça un haut-parleur.
-Bon, je retourne à ma place, j'espère que tu seras qualifié !
-Moi aussi !

Nous venions à peine de regagner nos places ( Phyllali avait accidentellement coupé quelqu'un avec sa queue ! ) que Lara annonça :
-Les juges ont délibéré. Les huit coordinateurs qualifiés pour la finale sont en train de s'afficher à l'écran.
Pendant la pause, un écran avait été installé. Les photos des concurrents gagnants s'y affichaient à présent. Corentin n'y était pas.
-Oh, dommage... fit Alexia.

Ce fut finalement Antony qui gagna le concours. Ensuite, Alexia nous emmena au musée. C'était plutôt ennuyeux. Comme il, était déjà tard, nous mangeâmes et dormîmes au centre pokémon. Avant d'aller se coucher, Alexia nous annonça :
-Demain, nous allons traverser la montagne.

Citation :: Chapitre 9 - Un nouvel ennemi pour Phyllali

Alexia s'était levée aux aurores. Elle avait pris ( et nous avait fait prendre ) un bon petit-déjeuner au centre pokémon et s'était immédiatement mise en route. Elle avait l'air vraiment impatiente d'arriver à la prochaine ville. Vers midi, elle nous sortit de nos pokéballs :
-Phyllali ! ( Enfin, un peu d'air ! )
-Mèche ! ( Ça fait du bien ! )
Pendant que nous parlions, Alexia installait une grande nappe à carreaux sur l'herbe.
-On va faire un pique-nique ! nous dit-elle.
-Sala ? ( On va manger comme des humains, alors ? )
-Phy ! ( Trop cool ! )
On a eu droit à des sandwichs... à la nourriture pokémon !
-Liii... ( Bon, au moins, on aura eu des sandwichs... )
-Bon, le prochain concours sera dans une petite ville, pas loin d'Azuria, nous dit Alexia. Alors, on va commencer à faire des enchaînements. Seulement... J'ai pas d'idées pour le moment, alors ce sera pas pour aujourd'hui !
-Phyllali ? ( Pourquoi elle nous dit ça, alors ? )
-Mèche... ( Aucune idée... )
-Bon, reprit-elle. Vous voyez la montagne, là-bas ? C'est notre dernière étape avant Azuria ! Allez, en route !
Elle nous rappela dans nos pokéballs. Je fis une bonne petite sieste, allongé sur mon canapé...

Pourquoi y avait-il du vent dans ma pokéball ? Et pourquoi entendais-je la voix d'Alexia ? J'ouvris les yeux. Alexia m'avait tout simplement sorti de ma pokéball ! Ça expliquait bien des choses...
-Allez, debout, gros paresseux ! On a des emplettes à faire ! cria ma dresseuse pour me réveiller. Tu te souviens du bon que Pierre m'a donné ? ( NDLR : voir chapitre 8 : Il y a tant de choses à faire ! ) C'était pour un grand magasin d'autocollants. Eh bien, on y est !
Je me levai et regardai autour de moi : devant moi se dressait un keunotor géant, la bouche ouverte. En y regardant mieux ( où en étant mieux réveillé ), on pouvait voir que c'était en fait un magasin, et que la bouche était une entrée. Sur le pokémon géant étaient inscrites des lettres humaines, mais je ne savais pas lire l'humain.
-Phylla, li. Li ! ( Il est écrit : KEUNOTORAMA )
-Salamèche ? ( Tu sais lire l'humain ? )
-Phyllali ! ( Bien sûr ! )
-Bon, vous venez, vous deux ? nous cria Alexia, près de l'entrée.
Nous nous dépêchâmes de la rejoindre.
-Il est écrit que les pokémons doivent être tenus en laisse et qu'ils en louent à l'entrée, nous expliqua-t-elle. Elle mit un pied devant la porte, qui se retira automatiquement.
-Saaa... ( Whouaaaah... )
-Phyllali ! ( La classe ! )
Nous suivîmes Alexia dans le magasin.
-Bonjour ! fit-elle. Je voudrais louer deux laisses.
-Bien sûr ! Les voici.
On donna donc deux laisses à Alexia. Elle nous mit nos colliers puis attacha les laisses dessus. Puis elle pénétra dans le magasin.
On avait reconstitué les intérieurs des pokéballs et les meubles correspondants aux autocollants. Il y avait des collections et on pouvait acheter la planche correspondante où les autocollants à la pièce. C'était très bien pensé. Alexia s'approcha d'un intérieur rose rondoudou ( NDLR : Dans notre monde, on dit rose bonbon. ). Il y avait un petit lit en forme de coeur, une chaise en forme de coeur, une table avec un coeur dessiné dessus, une moquette rose, un papier peint rose, et un tableau représentant un gros pokémon rond et rose, avec des grands yeux verts.
-Oh, c'est trop chou ! s'extasia Alexia. Vous ne voulez pas que je vous l'achète ?
-Phyllali ! ( Plutôt mourir ! )
-Mèche ! ( On n'est pas des femelles ! )
-Oh, ça va, ça va...
Nous nous baladâmes ainsi dans tout le magasin. À un moment, un chien orange rayé de noir passa près de nous.
-Oh, qu'est-ce que c'est ? fit Alexia en sortant son pokédex.
-Caninos, brailla celui-ci. Pokémon chiot de feu. Caninos est un pokémon très fidèle. Loyal, il préfère se sauver plutôt que d'attaquer son maître si celui-ci est injuste envers lui. Ce Pokémon est très apprécié car il est difficile de trouver plus affectueux et plus protecteur que lui. Il aime beaucoup jouer, c'est pour cela que c'est un grand ami des enfants. Vous avez devant vous un individu mâle.
-Caninos ! Cani ! ( Hé, le chat, tu veux que je te brûle ? )
-Phyllali ! ( Hé, ça va pas, non ? )
-Grrrr ! Ouaf ! Ouaf ! ( À l'attaque ! )
-Miaaaou ! ( Au secours ! C'est un malade ! )
Le caninos essayait de poursuivre Phyllali, qui essayait de s'enfuir. Phyllali sauta dans les bras d'Alexia tandis que le chiot de feu était retenu par sa dresseuse.
-Caninos ! Tu n'as pas honte ?
-Cani ! ( Nan ! )
-Liiii ! ( Alexia, s'il te plaît, ne me repose pas par terre ! )
-Je suis vraiment désolée ! fit la dresseuse de Caninos, confuse.
-Oh, ce n'est rien ! répondit Alexia.
-Phyllali ! ( Si, c'est quelque chose ! )
Les deux filles éclatèrent de rire.
-Je m'appelle Caroline, et toi ?
-Alexia. T'as un portable ?
-Ouais, tu veux mon numéro ?
-OK !
Tandis qu'elles échangeaient leurs numéros, j'interpellai Caninos :
-Salamèche ! ( Hé, le chien ! )
-Nos ? ( Oui ? )
-Mèche ! ( Tope-la ! )
-Phylaliiii ! ( Sale traître ! )

Alexia avait fini par nous acheter :
*Pour moi : Un canapé moelleux et rouge cramois'île ( NDLR : dans notre monde, c'est rouge bordeaux ); un petit lit de la même couleur ; un tapis et un papier peint assortis ; un tableau représentant un dracaufeu en train de cracher des flammes ; un écran plasma pour remplacer la fenêtre ; une petite bibliothèque avec, entre autres, un livre pour apprendre à lire l'humain et une chaîne hi-fi.
*Pour Phyllali : Un canapé moelleux et vert pâle ; un petit lit de la même couleur ; une moquette et un papier peint assortis ; un tableau représentant un phyllali en train d'essayer de tenir sur ses pattes par un temps venteux ; un écran plasma pour remplacer la fenêtre ; une petite bibliothèque et une chaîne hi-fi.
Mais le mieux dans tout ça, c'est qu'elle nous avait acheté à tous les deux une nouvelle pièce ! Elle s'appelait le centre de communication et, comme son nom l'indiquait, on pouvait s'y rencontrer. On pouvait même visiter l'appartement de l'autre, et ce, sans quitter sa pokéball !

En sortant du magasin, Alexia nous dit :
-Grâce à toi, Phyllali, je me suis fait une nouvelle amie !
-Méche ! ( Et moi, un nouveau copain ! )
-Phyllali... ( Et lui, un nouveau souffre-douleur... ) conclut Phyllali en soupirant.

Citation :: Chapitre 10 - Aventures au mont Sélenite !

Alexia sortit de la tente au petit matin. La veille au soir, nous nous étions arrêtés au pied du mont Sélenite. Alexia avait planté sa tente un peu plus loin. Elle prit nos pokéballs et nous en sortit.
- Bon, nous dit-elle. Je sais que vous êtes impatients de traverser la montagne, mais on va d'abord préparer quelques enchaînements pour le concours. Ce sera un concours en duo, c'est-à-dire que vous allez participer tous les deux en même temps. J'ai une idée ! Phyllali, tu vas sauter dans des cerceaux de feu que Salamèche te lancera !
- Phyllali, li ! ( Hé, ho, ça va pas, non ? )
- Salamèche, mèche, sala ! ( Lancer des cerceaux ? Et puis quoi, encore ? Je veux un rôle plus important que ça, moi ! )
- Phyllali ! ( Elle a dit que tu lancerais des cerceaux, tu lanceras des cerceaux, un point c'est tout ! )
- Salamèche, mèche ! ( D'abord, toi, tu veux pas sauter dedans ! )
- Li ! ( Je sauterai dans les cerceaux si je veux sauter dans les cerceaux ! )
- Mèche ! ( Non, tu sauteras pas dans les cerceaux parce que je t'en ferai pas, des cerceaux ! )
- Phyllali ! Li ! ( Si, tu me feras des cerceaux ! Non mais c'est vrai, quoi, à la fin ! )
- SA-LA-MECHE ! ( Je ferai pas de cerceaux ! )
- SILENCE !
Nous nous tournâmes vers Alexia. Elle avait l'air... en colère.
- Phyllali ( C'est lui qui a commencé ! )
- Mèche ! Sala ! ( Non, c'est lui qui a commencé ! )
- Li ! ( C'est pas vrai, j'ai pas commencé ! )
- Mèche ! ( Si, t'as commencé ! )
- Phyllali ! ( Moi, je te dis que non ! )
- Salamèche ! ( Et moi, je te dis que si ! )
- Li ! ( Non ! )
- Mèche ! ( Si ! )
- Li ! ( Nan ! )
- Mèche ! ( Si ! )
- C'EST PAS UN PEU FINI, OUI ?
- Salamèche. ( Là, je crois qu'on devrait se taire. )
- Phyllali. ( TU devrais te taire. J'ai pas parlé, moi. )
- Salamèche ! ( Si, t'as parlé ! )
- Li ! ( Nan, j'ai pas parlé ! )
- Mèche ! ( Si ! )
- Li ! ( Nan ! )
- Salamèche ? ( Minute, elle est où Alexia ? )
Nous regardâmes autour de nous. Alexia avait disparu. Sa tente aussi.
- Phyllali ! ( J'y crois pas, elle est partie, quelle peau de vache ! )
- Sala... ( J'avoue... )
- Li ? ( À ton avis, elle est partie de quel côté ? )
- Mèche ! ( Par là ! ) fis-je en montrant la grotte.
- Li ! ( Par là ! ) fit-il en montrant la direction opposée.
- Salamèche ! ( Moi, je te dis qu'elle est partie par là ! )
- Phyllali ! ( Et moi, je te dis qu'elle est partie par là ! )
- Salamèche ? ( Pourquoi tu me demandes mon avis, si tu sais déjà par où elle est partie ? )
- Phyllali ! ( Pour avoir ton avis ! )
- Sala ! ( Hé ben, mon avis, c'est qu'elle est partie par là ! )
- Phylla ! ( Et le mien, c'est qu'elle est partie par là ! )
- Mèche ! ( Par là ! )
- Li ! ( Par là ! )
- Mèche ! ( Par là ! )
- Li ! ( Par là ! )
- MECHE ! ( ELLE EST PARTIE PAR LÀ ! )
- LI ! ( ELLE EST PARTIE PAR LÀ ! )
-Pffff... Hihihihihi ! HA HA HA HA HA ! MOUA HA HA HA HA HA HA HA HA HA HA !
- Phyllali ? ( T'as entendu ? )
- Mèche... ( Difficile de faire autrement... )
- Phyllali ! ( Ça venait de par là ! ) fit Phyllali en montrant la grotte.
- Mèche ! ( Pour une fois, je suis d'accord avec toi. )
Nous nous dirigeâmes vers l'entrée de la grotte.
- Phy... Lali ? ( Et si... il y avait un monstre ? )
- Sala, mèche ! ( Dis pas de bêtise ! )
Nous entrâmes dans la grotte pour y trouver... Alexia, morte de rire !
- Ha ha ha ! Vous êtes vraiment trop drôles, vous !

Je volais majestueusement avec mes grandes ailes de dragon. Je survolais Alexia et Phyllali. Je survolais Kanto, et d'autres régions dont j'ignorais le nom. Je survolais le Centre de Formation des Starters. J'étais haut dans le ciel. Ce beau ciel, si bleu. Et j'arrivais enfin à ma destination. Je perdais petit à petit de l'altitude. Enfin, j'atterris devant la grotte.
- Dracaufeu, c'est toi ?
Une reptincel que je connaissais bien s'approcha de moi.
- Comme tu as grandi...
Elle m'emmena dans la grotte. Mon petit frère m'y attendait.
- Salamèche ! Salamèche ! Salamèche, réveille-toi !
J'étais sur le canapé vert de Phyllali. Je voulais toucher mes ailes, mais elles avaient disparu.
- Ah, enfin, tu te réveilles ! me dit mon ami. Je voudrais pas dire, mais tu t'es endormi sur mon canapé, vieux !
- J'ai fait un rêve... J'étais un Dracaufeu.
- Un Dracaufeu ? Qu'est-ce que c'est que ça ?
- C'est mon évolution au deuxième degré.
- Et ça ressemble à quoi ?
- C'est très beau... Enfin, non, pas beau, majestueux, plutôt. Et ça a des grandes ailes.
- Alors, quand tu évolueras, tu ne seras plus un mignon petit salamèche ?
- Eh non !
- Dommage. Ça te va bien d'être mignon.
- Oui, mais moi, je n'aime pas ça ! Je préfère être grand, fort...
- C'est pas demain la veille !
- Hé !

Je sortis soudain de l'appartement de Phyllali. J'étais maintenant dans une grotte, éclairée par la seule lumière de ma flamme.
- Salamèche, me dit Alexia. J'aimerais que tu craches des flammes sur ce bâton. On n’y voit rien ici !
J'enflammai son bâton, créant ainsi une torche.
- Merci Salamèche, tu peux... commença Alexia. Oh, et puis non, tiens ! se ravisa-t-elle. J'y vois quand même plus clair avec toi.
Nous marchâmes ainsi dans la grotte. Un racaillou se dressa soudain devant nous.
- Oh, s'exclama Alexia. Un racaillou ! Go, Phyllali !
Phyllali sortit de sa pokéball.
- Phyllali ! ( Il fait noir, ici ! )
- Phyllali, attaque Lame-feuille !
- Li ? Phylla, li ! ( Hein, quoi ? Ah, oui, le racaillou ! )
Phyllali attaquait le pokémon caillou, qui se contentait d'augmenter son armure un peu à chaque coup. Phyllali commençait à se blesser en attaquant !
- Bon, je crois que c'est le moment... fit Alexia. Pokéball, go ! Heu... Oh, non ! J'ai oublié de racheter des pokéballs !
- Phylla, li ! ( Bon, ben désolé, le caillou, mais c'est pas aujourd'hui que tu vas rejoindre la bande ! )
- Ra ! Caillou... ( Avec une dresseuse pareille, je pense que je ne manque pas grand-chose... )
- Phyllali. ( Brillante déduction. )
Alexia ramena Phyllali dans sa pokéball et nous continuâmes notre route. Nous allions sortir d'un couloir quand un autre racaillou surgit de nulle part. Quoi que... en y regardant de plus près, ça n'était pas un racaillou.
- Tiens ! fit Alexia. On dirait un racaillou... mais dans cette obscurité, je ne suis pas sûre. Voyons ce que dit le pokédex.
Avant de détailler de son horrible voix le pokémon qui nous faisait face, le pokédex émit un intense rayon lumineux.
- Waouh ! Le pokédex fait aussi lampe de poche ? Génial !
Puis il brailla :
- Gravalanch...
- Donc, ça n'était pas un racaillou... fit Alexia, songeuse.
- Vous me laissez finir, oui ? Je disais donc : Gravalanch, Pokémon grorocher. Très imposant, un Gravalanch utilise alternativement ses quatre bras pour lancer des rochers à ses ennemis. S'il donne des coups dans les parois de la grotte, c'est qu'il est en train d'effectuer une attaque Éboulement. Il se nourrit exclusivement de cailloux, on a remarqué qu'il affectionnait particulièrement ceux recouverts de mousse. C'est l'évolution de racaillou. Vous avez devant vous un individu femelle et shiney.
- Shiney ?
- Cet individu porte une couleur inhabituelle. Il est extrêmement rare d'en croiser, encore plus d'en posséder.
Alexia posa le pokédex sur un rocher pour avoir de la lumière et attrapa la pokéball de Phyllali.
- Il me le faut ! s'écria-t-elle en lançant la pokéball. Phyllali, go !
Phyllali arriva dans l'habituel rayon rouge.
- Ce gravalanch est un shiney, lui expliqua-t-elle. C'est très rare, alors on doit l'attraper !
Au moment même où elle prononçait ces mots, un filet s'abattit sur le Gravalanch.
- Gravalanch ! GRAVA ! ( Libérez moi tout de suite ! TOUT DE SUITE ! )
- Un filet ? Mais qui ?
- Est-ce un shiney que je vois au loin ? fit une voix.
- Bien sûr, c'est l'ami de notre butin. répondit une autre.
- Courant dans les airs !
- Volant dans les hautes herbes !
- Iris !
- Max !
- Et pour celui qui sur notre chemin sera...
- La team Shine...
- L'écrasera ! conclurent-ils en coeur.
- Ça suffit ! s'écria Alexia. Montrez-vous !
Un petit homme aux cheveux bleu ciel et une grande femme aux cheveux vert clair surgirent de l'obscurité.
- Quelles drôles de couleurs de cheveux... remarqua Alexia, se retenant de rire. Qui êtes-vous, et que faites-vous ici ?
- On pourrait te poser la même question, petite, fit l'homme.
Phyllali et moi espérions que notre dresseuse n'allait pas tomber dans le piège. Hélas, elle répondit :
- Alexia, dix ans, dresseuse de pokémons. À vous, maintenant !
- Nous sommes la team shine, répondit l'homme. Nous...
La femme lui donna un coup de coude.
- Aïe !
- C'est un surnom qu'on nous donne, se hâta-t-elle de préciser. Nous avons beaucoup de pokémons shineys, c'est pour ça !
- Génial ! Je peux les voir ?
- Hé bien... bredouilla la femme. C'est que...
- Nous les avons laissés à la maison ! continua l'homme. C'est pour passer inaperçus.
- Ah oui, d'accord, je comprends, répondit Alexia, fascinée par les deux individus.
Évidemment, Phyllali et moi n'étions pas dupes, mais il nous était impossible d'expliquer qui étaient vraiment les deux personnages à Alexia. En plus, ils savaient maintenant qui elle était, ce qui n'arrangeait pas les choses.
- Bon, hé bien, on doit y aller ! fit la femme. Allez, viens Max... ime !
Le dénommé Maxime tira une pokéball d'un jaune éclatant de sa poche et enferma le gravalanch dedans. Le pauvre !
- Au revoir ! leur cria Alexia tandis qu'ils disparaissaient dans la pénombre.
Nous grognâmes.
- Hé bien, qu'est ce que vous avez ?
Apparemment, il nous était impossible de nous faire comprendre. Nous sortîmes de la grotte.

Citation :: Chapitre 11 - Une fille ??

- Et voici Azuria ! fit Alexia.
Comme à Argenta, je remarquais que tous les toits étaient bleus. C'était peut-être pour ça que la ville s'appelait Azuria.
- Fiou ! soupira-t-elle. Je suis crevée, moi ! Allez, direction, le centre pokémon !
Sur ce, notre dresseuse nous rappela dans nos pokéballs et se dirigea vers le seul bâtiment au toit rouge de la ville.
- Bonjour ! dit-elle à l'infirmière. Mes pokémons et moi sommes très fatigués. Pouvez-vous les soigner ?
- Bien sûr ! Pouvez-vous me monter votre carte de dresseur, s'il vous plaît ?
Alexia farfouilla quelques instants dans son sac.
- Mmmpf ! Et voilà ! Pourrais-je aussi passer la nuit ici ?
- Sans aucun problème !
L'infirmière plaça nos pokéballs dans la machine.
- Je vais vous conduire à votre chambre.
Et elles nous laissèrent là. Je branchai ma chaine hi-fi, attrapai mon livre pour apprendre à lire sur l'étagère, et lut tranquillement sur mon canapé, me laissant emporter par les douces odeurs régénératrices. On frappa à ma porte.
- Oui, entre !
- Kikou, c'est moi ! fit Phyllali en entrant dans la pièce.
- 'Lut. lui répondis-je, absorbé par ma lecture.
- Tu veux que je t'aide ?
- Mmmm ?
- À lire, je veux dire.
- Ah ? Oui, OK !
Phyllali vint s'asseoir à côté de moi sur le canapé.
- Alors, fit Phyllali. regarde, sur cette image. C'est un Salamèche.
- Merci, je vois !
- Regarde attentivement comment ça s'écrit.
- Mmmm...
Je voyais des formes, certaines se répétant, mais sans plus.
- On va commencer par la première lettre. Regarde sa forme. Elle te rappelle quelque chose ?
Je regardais la lettre. Elle ressemblait à un long fil, à un serpent.
- Un serpent !
- Vooilà ! Un serpent. Un sssserpent. C'est la lettre S. Elle se prononce ssss. Tu as compris le truc pour t'en souvenir ?
- Oui ! S, ss, sserpent, le S a la forme d'un serpent ! C'est gentil de m'aider, je galérais, tout seul !
Je regardai Phyllali. Il me sourit. À ce moment, je compris que j'avais trouvé un véritable ami et que je pourrai toujours compter sur lui. Cette pensée me rassura. Soudain, l'odeur apaisante et régénérante stoppa.
- Tiens ! fit Phyllali. Les soins sont finis. Ça veut dire que c'est l'heure du...
- ... Massage !
On prit nos pokéballs et nous fit sortir. La salle de massages du centre pokémon d'Azuria avait l'air bien équipée ! Les infirmières nous allongèrent sur les tables de massages. Elles nous massèrent.
- Phyyy ! Lali !( Aaah ! Ca, c'est le bonheur ! )
- Salamèche, mèche, sala sala ! Mèche... Salamèche ! ( Dans la colonie, on avait des sources chaudes. Mais elles étaient réservées aux grands, nous, nos flammes n'étaient pas assez résistantes. Quand je serais un dracaufeu, j'irais dans des sources chaudes ! )

- Ah, les voilà ! Merci beaucoup infirmière Joëlle.
Après le massage, l'infirmière - apparemment, elle s'appelait Joëlle - nous avait rentrés dans nos pokéballs et rapportés à Alexia sur un chariot. Notre dresseuse prenait maintenant nos pokéballs sur le chariot. Quand l'infirmière fut partie, elle nous fit sortir et nous allâmes manger dans le restaurant du centre. Notre menu, à Phyllali et moi, c'était de la nourriture pokémon, mais Alexia nous avait donné un peu de son steak. Puis elle nous rentra dans nos pokéballs et alla se coucher.

- Aujourd'hui est un grand jour ! fit Alexia en ouvrant les rideaux.
Phyllali et moi étions déjà réveillés, nous n'attendions plus qu'elle. Nous prîmes un bon petit-déjeuner, et elle sortit du centre.
- Bon, je vous ai enfin trouvé un enchaînement ! nous dit-elle. C'est tout simple. Salamèche, tu vas cracher des flammes en cercle autour de toi. Phyllali, tu feras la même chose avec des feuilles. Ensuite, vous allez faire se toucher vos cercles et les flammes brûleront les feuilles ! Alors, vous en pensez quoi ?
- Li ! ( Pas question ! Ca sera encore une preuve de l'infériorité de mon type par rapport à celui de Salamèche, or, le but de ton enchaînement est de montrer notre coopération et notre bonne entente. C'est pourquoi je refuse cette prestation ! ) ( NDLR : C'est fou tout ce qu'on peut dire en un " Li " ! )
Je ne pense pas qu'Alexia ai saisi ne serais-ce que le quart de ce qu'a dit Phyllali, toutefois, elle sembla comprendre le mouvement de sa tête.
- Oh la la, ce que vous êtes difficiles ! J'ai plus d'idées, moi ! Ce qu'il nous faudrait, c'est un nouveau pokémon ! Mais oui, c'est ça ! On va aller capturer un nouveau pokémon ! Allez, en route !
Et Alexia partit d'un bon pas.
- Salamèche, sala sala ? ( Tu crois qu'on devrait la suivre ? )
- Phylla, li... ( Sais pas... )
Voyant qu'on ne la suivait pas, Alexia retourna sur ses pas.
- Ben alors, vous venez ?
- Li. ( Je crois qu'il faut la suivre. )
Et nous suivîmes Alexia. Elle arriva sur un pont. Un dresseur avec un drôle de chapeau nous interpella.
- Bienvenue sur le pont Pépite ! Si vous battez les cinq dresseurs qui sont sur ce pont, vous gagnerez une pépite !
- Whaaa, génial ! Mais, j'ai pas le temps pour l'instant !
- Oh, vous savez, moi, je m'en fiche, je suis payé pour dire ça, alors...
- Drôle de type... fit Alexia après l'avoir quitté.
- Je suis le premier dresseur ! Si tu veux la pépite tu devras d'abord me battre ! fit un dresseur surgi de nulle part.
- Merci, mais j'ai pas le temps, là... répondit notre dresseuse.
Elle continua son chemin.
- Je suis la deuxième dresseuse ! Bats-moi pour accéder à la pépite ! cria une autre.
- Merci, mais non merci ! J'ai pas le temps, là... répondit Alexia.
Elle continua son chemin.
- Je suis le troisième dresseur ! Tu devras me battre pour...
- MAIS PUISQUE JE VOUS DIS QUE JE SUIS PAS INTÉRESSÉE ! cria Alexia. Entre la chaîne hi-fi de Phyllali à fond et elle... Je ne savais pas vraiment qui faisait le plus de bruit. Il me semblait quand même que c'était Alexia.
Alexia passa son chemin. Les dresseurs ne la provoquèrent plus en duel. Il faut dire que son cri s'était entendu à au moins 5 000 pattes à la ronde.
- Carabaffe, Plaquage !
Je me dépêchai d'allumer la télé pour voir de qui venait ce cri. On n’y voyait rien, c'était beaucoup trop loin ! Je vis un bouton zoom sur la télécommande. J'appuyai dessus. Je pouvais maintenant voir mon ami Carapuce en pleine lutte contre un gros coeur jaune. Apparemment, il avait évolué. Il se jeta à l'eau et enfonça le pokémon sous l'eau. Alexia s'approchait.
- Oh, qu'est ce que c'est ?
- Lovdisc, brailla son pokédex. Pokémon poisson-coeur. On dit que si un couple se rencontre pour la première fois devant un lovdisc, son amour durera toujours. Vous avez devant vous un individu femelle et shiney.
- Encore un shiney ! J'en vois beaucoup en ce moment !
Après avoir entendu ce que "disait" le pokédex, je reportai mon attention sur mon ami. Le poisson jaune lui donnait de furieux coups de nageoires où, du moins, de ce qui pouvait lui servir de nageoires. Carabaffe s'évanouit, flottant grâce à sa carapace.
- Quel incompétent ! fit Thomas en le rappelant dans sa pokéball.
- Hé, ce n'est pas très gentil ! remarqua Alexia.
Thomas sursauta en voyant Alexia.
- Tiens tiens... Qui avons-nous là ? fit-il, moqueur. Mochexia, en personne !
- Arrête de m'appeler comme ça ! Je ne suis peut-être pas belle, mais je suis forte ! Et pour te le prouver, je te défie !
- Carabaffe était mon dernier pokémon. Ce lovdisc est une vraie petite teigne ! Et ne t'avise pas d'y toucher, il est à moi !
Et Thomas partit au centre pokémon, ignorant les dresseurs du pont Pépite. Alexia attendit de ne plus le voir pour s'exclamer :
- "Ce lovdisc est à moi !" Et puis quoi encore, les pokémons sont à tout le monde, je le capturerai si j'en ai envie ! Et d'ailleurs, j'en ai envie ! Salamèche, Phyllali, go !
Nous sortîmes de nos pokéballs.
- Phylla, la, Phyllali ? ( Elle veut capturer une fille ? )
- Sala. Mèche mèche ! ( Une dresseuse a sur nous une entière puissance. Et puis, on sera pas obligés de lui parler ! )
- La, la, lali ! ( Bon, bon, OK ! )
- Quand vous aurez fini de discuter, on pourra peut-être se concentrer sur la capture ! s'énerva Alexia. Bon, Phyllali, en avant, attaque... Mais... Qu'est-ce que tu fais ?
Phyllali était en train d'envoyer des feuilles sur Lovdisc. Alexia regarda son pokédex.
- Wahoou ! Tu connais Tranch'herbe !
- Phyllali ! Li... ( Comme tout Phyllali digne de ce nom ! Et puis, ça m'évite de me mouiller les pattes... )
Pendant qu'il parlait, Lovdisc sauta hors de l'eau, percuta violemment Phyllali, et plongea gracieusement de l'autre côté du pont.
- Et voilà, si t'avais pas crâné, tu l'aurais vu venir ! le gronda Alexia.
- Phylla... Li ! ( Toi... Tu commences sérieusement à m'énerver ! )
En disant cela, Phyllali lançait des Tranch'herbes dans tous les sens, espérant son adversaire. Peine perdue, car elle était si rapide qu'elle était déjà sous l'eau depuis longtemps quand les feuilles en touchaient la surface. Alexia remarqua ça aussi. Elle prit Phyllali en aparté.
- Écoute, j'ai un plan. Tu vas l'habituer à un rythme, de façon à ce que, quand tu iras moins vite, elle ait ressorti sa tête de l'eau. Evidemment, à ce moment-là, tu auras fait puissance maximum !
Nous étions persuadés que ça n'allait pas marcher, mais on apprend de ses erreurs, et il fallait qu'Alexia fasse cette erreur pour ne plus la recommencer. Donc, Phyllali attaquait toujours au même rythme, au point que Lovdisc commençait à se lasser. Et aussi étonnant que cela puisse paraître, le plan d'alexia fonctionna ! Déstabilisée, Lovdisc ne put esquiver la deuxième attaque Tranch'herbe.
- Allez, pokéball, go ! s'égosilla Alexia.
Nous avions l'impression que la scène se déroulait au ralenti. La pokéball volait, volait, percuta Lovdisc, s'ouvrit, l'aspira, vacilla, vacilla... clignota... Et arrêta de clignoter, ce qui signifiait que la capture avait réussi.
- Ouaaaaaaaais ! J'ai, un lovdisqueeuh, j'ai, un lovdisqueeuh ! chantait Alexia. Allez, montre-toi !
Lovdisc apparut, gigotant dans une petite flaque d'eau.
- Lov... ( De l'eau... )
- Oh, non ! Reviens, Lovdisc ! Je suppose que sa pokéball est pleine d'eau...
- Vous devriez acheter un Robocal, fit un pêcheur qui passait. Ça permettra à votre lovdisc de se déplacer et d'être dans un bocal d'eau en même temps. Il pourra même faire des attaques !
- Oh, d'accord, merci ! répondit poliment Alexia.
Et elle fonça vers le magasin. Elle nous avait laissés sur le pont, Phyllali et moi.
- Phyllali... ( Heu... )
Alexia revient nous chercher en courant et en criant. Je sentais qu'avec Lovdisc dans l'équipe, nous allions vivre encore plus de folles aventures !

Citation :: Chapitre 12 - Un ennemi tant attendu !

- Et voilà ! J'ai un Robocal ! s'écria Alexia en sortant du magasin.
Phyllali, Lovdisc et moi étions dans nos pokéballs.
- Mais, comment tu fais pour rester dans ta pokéball, si tu peux pas rester dehors ? demanda Phyllali.
- En fait, ma pokéball est remplie d'eau, répondit Lovdisc. Je suppose qu'elle détecte que j'en ai besoin.
- Hé ! m'écriai-je. En parlant de pokéball : Alexia ne t'a pas encore mis d'extension, à toi !
- Une quoi ?
- C'est une espèce de pokéball transparente, expliqua Phyllali. On la place sur la vraie pokéball et, comme par magie, l'intérieur s'est agrandi ! Ensuite, on colle des autocollants dessus, et ça meuble la pokéball. Grâce aux extensions, on peut même aller dans l'appartement des autres sans quitter sa pokéball !
- Je ne suis pas sûre d'avoir tout compris... soupira la poissonne.
- Ne t'inquiètes pas, la rassurai-je. Tu viens d'être capturée, tu ne connais pas la vie de pokémon dressé. On est passé par là, nous aussi. Tu t'y feras vite, tu verras.
- Lovdisc, sors de ta pokéball ! fit la voix d'Alexia.
Nous nous empressâmes d'allumer nos écrans plats pour voir ce qui se passait. Lovdisc était dans un petit bocal, pas très spacieux. Il était lui-même encastré dans... une espèce de gros Lovdisc, tout gris et brillant. En dessous, il y avait des petites roulettes, comme pour se déplacer.
- C'est un Robocal, expliqua Alexia. Ça va te permettre de te déplacer et d'attaquer en restant dans l'eau ! Génial, hein ? Allez, essaie-le !
- Lov lov ? ( Oui, mais comment ? )
- Il y a des capteurs dans ton bocal. Ils retiennent tes mouvements et les font refaire au robot. Tu n'as qu'a... essayer d'avancer, par exemple !
- Diiisc... ( Ça ne coûte rien d'essayer... )
La chose qui retenait Lovdisc et qu'Alexia appelait un robot avança. Puis elle tourna, fit demi tour, recula, cracha de l'eau, fonça dans une cible imaginaire...
- Dididisc ! ( Ça marche ! )
Alexia sortit un petit papier où étaient inscrites des choses en très petits caractères et lut.
- Bon, fit-elle au bout d'un moment. Dans le mode d'emploi, il est écrit que le Robocal peut s'emporter dans la pokéball. Il y est invisible et ne réapparaît qu'au moment où le pokémon - c'est-à-dire toi, Lovdisc - ressort. Tiens ! En parlant de pokéball ! Ça me rappelle que je n'ai pas mis d'extension sur la tienne ! On va réparer ça tout de suite...
Après avoir fouillé dedans quelques instants, Alexia sortit de son sac une extension pleine d'autocollants.
- Tiens, s'étonna Phyllali, dans sa pokéball. Elle en avait préparé d'avance ?
Notre dresseuse fixa l'extension à la pokéball de Lovdisc et la rappela.
- Oh ! fit Lovdisc, une fois à l'intérieur. Comme c'est joli !
- On peut venir voir ? demanda Phyllali.
- Bien sûr !
Je sortis de mon appartement pour arriver dans la salle de communication. Une nouvelle porte s'y était ajoutée. Comme sur les nôtres, un mot y était écrit.
- Tu saurais lire ça, Salamèche ? me demanda Phyllali.
- Heu...
Je pus reconnaître l'avant dernière lettre.
- Là ! m'écriai-je. C'est un S !
- Bien, tu fais des progrès ! Lovdisc, on peut entrer ?
- Oui oui, allez-y !
Nous entrâmes dans son appartement ( Comme nous étions dans nos propres pokéballs, il n'y avait pas d'eau dedans pour nous. ). À l'intérieur se trouvait... Le mobilier rose à coeur qu'Alexia avait voulu nous acheter au Keunotorama ! ( NDLR : Si si, souvenez-vous, dans le chapitre 9, "un nouvel ennemi pour Phyllali" ! )

- Hé, Mochexia ! cria Thomas en voyant notre dresseuse arriver sur le pont.
- Je t'ai déjà dit de ne plus m'appeler comme ça !
- Seulement si tu arrives à me battre !
- OK, c'est parti... Lovdisc, go !
Lovdisc sortit de sa pokéball, dans son Robocal.
- Hé ! Je t'avais dit de ne pas l'attraper ! s'énerva Thomas.
- Tout dresseur à le droit de tenter sa chance pour attraper un pokémon sauvage. C'est écrit dans le code du dresseur. Et puis, celle-là, j'avais pas l'intention de me la laisser passer sous le nez encore une fois !
Cette dernière phrase fit sursauter Thomas.
- En... Encore une fois ?
- Oui, j'ai vu un gravalanch shiney, avant-hier.
- Où ça ? Où ça ?
Thomas paraissait maintenant surexcité. Il devait beaucoup aimer les shineys.
- C'était au mont Sélénite... Mais des dresseurs l'ont capturé.
- Ah...
- Oui, ils étaient habillés très bizarrement et se faisaient appeler... Comment déjà ? Ah oui, la team Shine !
Grâce au son ultra-performant que nous avions dans nos pokéballs, Phyllali, Lovdisc et moi pûmes entendre une phrase que murmurait Thomas :
- Iris et Max... Ils ont finalement réussi à en avoir un...
- Tiens, il connaît ces types ? s'étonna Phyllali.
- Qu'est ce que tu as dit ? demanda Alexia.
- Moi ? Oh, rien, rien ! Bon, et si on se battait ? Ponyta, go !
Un cheval de feu apparut devant Thomas. Intriguée, Alexia consulta son pokédex.
- Ponyta, brailla celui-ci. Pokémon cheval de feu. Peu de temps après sa naissance, Ponyta est capable de courir aussi vite que sa mère. Pokémons très solidaires, les ponytas vivent généralement en bandes, et s'entraident en cas de problèmes. Vous avez devant vous un individu femelle.
- Un pokémon feu, pas de problème ! se réjouit Alexia. Lovdisc, attaque...
Elle ressortit son pokédex, qu'elle venait de ranger dans son sac.
- Heu... Ah, voilà ! Attaque Pistolet à O !
La chose autour de Lovdisc se mit à cracher de l'eau, éteignant quasiment la crinière de Ponyta. Je sentais que je n'avais pas intérêt à l'énerver !
- Ponyta, Bélier !
Le cheval fonça sur le robot, qui valdingua un peu plus loin. Puis il s'effondra au sol, K.O.
- Quel incapable, celui-là ! Je me demande bien pourquoi je l'ai capturé ! grommela Thomas en le rappelant dans sa pokéball.
- Eh, ce n'est pas très gentil de dire ça de son pokémon ! s'indigna Alexia. Tu n'avais qu'à pas envoyer un pokémon désavantagé au combat !
- Non mais de quoi tu te mêles, toi, avec tes sapins de Noël à ta ceinture ?
- Mes... Ce sont des extensions de pokéball, je te signale !
- Peuh ! Du gaspillage d'argent, oui !
- C'est faux ! Ça agrandit les pokéballs et ça les rend plus confortables !
- Qu'est-ce que tu en sais ? Qu'est ce qui te dit que ce n'est pas le contraire ?
Alexia hésita un moment, puis répondit :
- Mes pokémons me l'auraient dit !
- Tes pokémons ne parlent pas !
- Non, mais ils font des gestes, et ils arrivent toujours à se faire comprendre !
- Peuh !
- Tu ne veux pas le meilleur pour tes pokémons ?
- Ça ne les rend pas plus forts ! Moi, je leur mets des colliers améliorateurs !
- Moi aussi, je te signale !
- On dirait pas !
Alexia bouillait de rage.
- Grrr... Bon, tu l'auras voulu ! Lovdisc, reviens ! Phyllali, go !
- Et voilà, il va falloir que je me batte, soupira Phyllali avant de sortir de sa pokéball.
Thomas consulta son pokédex.
- Données inconnues ! Encore !
- Ah oui, c'est vrai, se souvint Alexia. Le professeur Chen m'a donné un nouveau pokédex pour toi !
- Et c'est maintenant que tu le dis ? Allez, donne !
Alexia sortit le nouveau pokédex de son sac et le donna à Thomas, qui le consulta.
- Hé bien, tu as un pokémon rare ! Voyons ce qu'il vaut. Caninos, en avant !
- Lali lali ! ( Oh non, pas un caninos ! )
- Phyllali, cria Alexia, attaque Tranch'herbe !
- Caninos, Lance-flammes !
Le jet de feuilles vertes retenait le jet de flammes, qui s'avéra finalement plus puissant, et fonça à toute vitesse sur Phyllali.
- Esquive avec Vive attaque !
Phyllali n'eut rien, à part un petit bout de queue brûlé. Il se rapprochait de plus en plus de Caninos.
- Esquive ! cria Thomas à son pokémon.
Caninos sauta sur le côté.
- Parfait ! sourit Alexia. Phyllali, saute et utilise Lame-feuille !
Caninos ne vit pas le coup venir. Il s'écroula au sol.
- Co... balbutia Thomas. Comment est-ce possible ? J'avais l'avantage du type ! Ton pokémon ne pouvait pas le mettre K.O en un coup !
- Il faut croire que j'ai mieux entraîné mes pokémons que les tiens !
- Je pense surtout que j'ai une équipe minable. Il faudra que j'en change.
Soudain, à la surprise générale, Caninos se releva, et envoya une puissante attaque Lance-Flammes sur Phyllali, qui s'écroula !
- Ah ha ! Surprise, hein ? Bon, tout se joue maintenant ! Voici mon dernier et meilleur pokémon. Carabaffe, go !
- Salamèche, à toi de jouer !
Je sortis de ma pokéball en même temps que mon ami. Ça m'embêtait beaucoup de me battre contre lui. Alexia regarda son pokédex.
- Carabaffe. Pokémon Tortue-baffes. Carabaffe est un nageur émérite. Il contrôle efficacement ses oreilles et sa queue pour s'en servir de gouvernail. C'est un pokémon très apprécié des pompiers, car il crache de puissants jets d'eau tout en pouvant se faufiler un peu partout. Il est pacifique, mais il reste puissant.
- Cara cara... ( Bon, il va falloir se battre... )
- Mèche... ( Oui... Tu vas gagner, j'en suis sûr. Tu as l'avantage du type, et en plus, tu es évolué... )
- Baffe ! ( Mais j'ai pas envie que Thomas gagne, moi ! )
- Sa ? ( Comment ça ? )
- Cara ! ( Oui, perdre un peu de ne lui fera pas de mal ! Et en plus, il m'énerve ! J'ai une dette envers toi, Salamèche. Je n'oublierais jamais comment tu m'as sauvé la vie. Je vais t'aider à gagner ! )
- Mèche, sala ? ( Oui, mais comment ? )
- Baffe ! Ca ! ( Je vais viser à côté, tu n'auras qu'à faire semblant d'esquiver. )
- Salamèche ! ( OK, c'est parti ! )
- Carabaffe, Bulles d'O !
Les bulles vinrent s'écraser un peu à côté de moi. Je fis un petit saut de côté pour simuler une esquive.
- Bravo, Salamèche ! Attaque Draco-rage !
Je me sentais soudain très en colère contre Carabaffe. Je savais que ce n'était que l'effet de l'attaque, mais je n'aimais pas ça. Le rayon violet parti vers la tortue, qui ne fit aucun effort pour esquiver.
- Recommence !
J'envoyai le rayon de colère.
- Encore !
Après le rayon, Carabaffe s'écroula. Bien que je vinsse de mettre mon meilleur ami K.O, je me sentais heureux. Euphorique, même ! Je me sentais déborder d'énergie. Cette énergie poussait les limites de mon corps, me faisait grandir. Je me sentais fort, incroyablement fort. Je ne prêtais aucune attention à Alexia, qui regardait son pokédex.
- Votre salamèche est en train d'évoluer. L'image de sa prochaine évolution est en train de s'afficher...
- Oh, non, il va être tout moche !
- ... Vous pouvez annuler l'évolution avec la touche blanche.
- Oui !
Je grandissais à vue d'oeil. Soudain, je me sentis comme foudroyé. Toute cette énergie fabuleuse était partie avec l'éclair blanc, et je restais à terre, salamèche.

Chapitre 13 - Pourquoi ?

- Je... Je ne comprends pas... répétai-je pour la centième fois au moins dans ma pokéball.
- Salamèche... murmura Phyllali.
- Salamèche... répéta Lovdisc.
- La ferme...
J'avais envie d'être un peu seul avec mes sentiments.
- Quand il parle comme ça, fit la voix de Phyllali, c'est qu'il n'est pas dans son état normal !
Je m'allongeai dans mon canapé. Je regardai le plafond. Jamais il ne m'avait paru aussi intéressant. Les images défilaient dans ma tête : Alexia me regardait, elle me rappelait dans ma pokéball. L'infirmière Joëlle me soignait, Phyllali et Lovdisc s'inquiétaient.
- Alexia, murmurai-je. Je... te déteste.
- Arrête, ne dis pas ça !
Phyllali et Lovdisc étaient dans mon appartement. Lovdisc flottait dans l'air. Je devinai que, pour elle, il y avait de l'eau.
- Ne dis pas ça ! continua Phyllali. C'est vrai qu'Alexia a été moche, mais... mais... Elle pouvait pas savoir ! C'est une dresseuse débutante, tu sais.
Une petite lumière m'éblouit. Phyllali et moi nous tournâmes vers Lovdisc.
- Je... Désolée, je n'y peux rien ! C'est drôlement joli, chez toi ! fit-elle, essayant sans doute de changer de conversation. Oh, qu'est ce que c'est ? demanda-t-elle en montrant le tableau représentant un dracaufeu.
- Chhht ! fit Phyllali, serrant les dents.
- Sortez.
- Quoi ? Mais...
- Sortez.
Lovdisc partit. Phyllali s'attarda.
- Toi aussi.
- Salamèche, écoute-moi bien : je sais que tu es très perturbé par ce qui vient de se passer, mais ce n'est vraiment pas notre faute ! On ne t'a rien fait !
- Soit. Alors fait venir Alexia dans ma pokéball !
- Oh !
Phyllali sortit. Je restai seul avec le tableau. Ce tableau qui me narguait, qui me disait : " Moi, je suis un dracaufeu ! Toi, tu n'es rien ! " La rage bouillait en moi. J'envoyai en rayon violet sur le tableau. Voir ce dracaufeu décapité me fit sourire.
- Je suis peut-être un minus, mais c'est toi qui n'es rien ! La porte apparut.
- Tiens, Alexia veut me faire redevenir un oeuf !
Je sortis de ma pokéball.
Alexia était là, devant moi.
- Salamèche, je voulais me faire pardonner...
- Mèche ! ( Tu peux toujours courir ! )
- ... Alors je t'ai acheté ça.
Elle me tendit un collier du même orange que mon pelage, incrusté de petites pierres grises et brillantes. Elle me le mit.
- Ce collier amplificateur sera beaucoup plus efficace que l'ancien ! Et il est comme le robocal de Lovdisc, il se me automatiquement sur toi quand tu sors de ta pokéball. Elle y attacha ensuite un petit grelot. Il produisait un son magnifique et apaisant.
- C'est un grelot zen, expliqua ma dresseuse.
À présent, je ne me sentais plus du tout en colère. J'étais même plutôt content, même si je ne savais pas pourquoi. Ce devait être le grelot zen qui produisait cet effet là.

Citation :: Chapitre 14 - Léa

Quelques jours avaient passé depuis l' "incident". Aussi étonnant que cela puisse paraître, je ne voulais pas du tout à Alexia. Au contraire, j'étais même très joyeux ! Pourtant, ma dresseuse ne m'avait pas choisi pour la prestation du concours. Mais moi, je me contentais de sourire. Alexia avait décidé qu'elle n'affronterait Ondine, la championne locale, qu'après le concours, qui aurait lieu dans trois jours. Elle devrait ensuite nous préparer à affronter la championne. Encore une fois, je ne pouvais pas y participer, car Ondine utilisait des pokémons de type eau. Et encore une fois, cela ne faisait ni chaud ni froid, et je continuais d'être de bonne humeur. Nous devions donc passer beaucoup de temps à Azuria, au moins ce que les humains appelaient une semaine. Aujourd'hui, Alexia, devant faire des courses, nous avait laissé nous balader dans la ville. Phyllali, Lovdisc et moi avions décidé de jouer à cache-cache, près du centre pokémon. C'était à présent à Lovdisc de compter. Je m'étais caché dans un vieux carton, dans une petite ruelle. Ma cachette était introuvable. Du moins, c'était ce que je pensais.
- Salamèche, trouvé ! s'exclama en effet Lovdisc, à côté de mon carton.
Je m'en extirpai.
- Comment tu m'as trouvé ?
- C'est facile ! me répondit la poissonne en désignant un trou dans le carton.
Les bords étaient noircis : de toute évidence, le carton, avait été brûlé. En y regardant de plus près, je vis que c'était l'emplacement exact de ma queue.
- Maintenant, tu dois m'aider à trouver Phyllali ! continua le coeur jaune.
Et nous nous lançâmes à la recherche de notre ami. Nous finîmes par le trouver, caché dans un buisson.
- Allez, vieux, c'est à toi de compter maintenant ! me dit-il.
Et il s'éloigna avec Lovdisc. Je comptais en silence jusqu'à trente. Ceci fait, je me lançai à leur recherche. Des voix me parvinrent d'une petite ruelle. Je m'en approchai.
- Oui, depuis qu'il a ce grelot, il n'est plus le même ! fit la voix de Phyllali.
- Il faut le lui enlever ! s'exclama la vois de Lovdisc.
Je ne comprenais pas : pourquoi se cachaient-ils tous les deux au même endroit, c'était trop facile !
- Trouvés ! leur criai-je.
- Salamèche ! sursauta Phyllali. Tu... tu nous as entendu ?
- Oui. Mais ne vous inquiétez pas, je veux bien vous le prêter !
À peine eus-je terminé ma phrase qu'ils se jetèrent tous deux sur moi, toutes griffes et nageoires métalliques dehors.
- Mais puisque je vous dis que...
Ils m'arrachèrent le grelot et le jetèrent dans la poubelle la plus proche.
- C'est ça, jetez mes cadeaux, je ne dirai rien ! m'indignai-je.
- Il est redevenu normal ! s'écria Phyllali.
- SI VOUS VOULIEZ CE GRELOT, VOUS N'AVIEZ QU'À ME LE DEMANDER !
Sur ces mots, je tournai les talons ( NDLR : J'ai vérifié, salamèche a bien des talons ! ). Je marchais, sans trop savoir où. Ça faisait plusieurs jours que je ne m'étais pas mis en colère. C'était peut-être à cause du grelot. Soudain, je compris ce qu'avaient fait mes amis : ils avaient voulu m'arracher le grelot pour que je redevienne moi-même ! Et moi, comme un idiot, je m'étais fâché et j'étais parti. Je fis machine arrière et retournai sur mes pas. Mais je ne trouvai plus la ruelle. Paniqué, je regardai autour de moi. Je ne reconnaissais rien : j'étais perdu.
- Lovdisc ! criai-je. Phyllali ! Où êtes-vous ?
Pas de réponse.
- Écoutez, je suis désolé pour tout à l'heure ! Je n'avais compris ! Mais maintenant si ! S'il vous plait, revenez, je me suis perd...
- Mais à qui tu parles ? fit une voix féminine derrière moi.
Surpris, je me retournai. Je vis alors une salamèche, un peu plus petite que moi.
- Heu... Bonjour ! lançai-je. Dis, tu ne saurais pas où est le centre pokémon ? Je me suis perdu et...
- Je m'appelle Léa. fit simplement la lézarde.
- Heu... D'accord mais...
- Et toi ? continua-t-elle, sans se soucier de ce que je disais.
- Heu... Hé ben... salamèche, tout simplement !
- Oh, tu es sauvage ? s'étonna Léa.
- Non, mais ma dresseuse ne m'a pas donné de nom. Dis, tu ne saurais pas où...
- C'est dommage. Et si je t'en trouvai un, moi, de nom ?
- Hein ? Non merci, sans façons. Donc, repris-je. Je te demandais...
- Balthazar... Mmm, non, ça ne te va pas. Archibald ! Non, non, c'est horrible. Léopold... Oui... Oui, ça sonne bien ! OK, tu t'appelleras Léopold !
- Quoi ? Mais non, je t'ai dit que je ne voulais pas...
- Tu... tu ne veux pas ? balbutia la petite salamèche, au bord des larmes.
- Non, ce n'est pas ça mais...
- Tu ne m'aimes pas, hein ? Moi qui croyais qu'on était amis... continua l'émotive.
Et elle fondit en larmes. Je ne savais plus quoi faire.
- Mais si, mais si, tentai-je. On est amis mais...
- Tant mieux ! s'exclama la lézarde rousse, toute larme cessante. Dans ce cas, je vais t'appeler Léopold !
Voyant ma mine étonnée par sa capacité à se remettre si vite de ses émotions, elle continua :
- Parce que tu es mon ami ! N'est ce pas ? Tu sais, ajouta-t-elle, malicieuse. Je connais très bien la ville...
Si je voulais rentrer au centre, j'allais devoir me plier aux caprices de cette femelle bizarre.
- Bon. Va pour Léopold.
- Youpi ! Tu vas voir, on va bien s'amuser toi et moi !
- Mais... moi, tu sais, je voudrais surtout...
- Tu... Tu ne veux pas rester avec moi ?
Léa était à nouveau au bord des larmes.
- Tu n'es qu'un... Qu'un égoïste ! Pour une fois que j'ai un ami... Il ne veut même pas rester avec moi !
Sur ces mots, elle éclata en sanglot.
- D'accord, d'accord, cédais-je. Je vais rester un peu mais...
- Génial ! Je sais pas toi, mais j'ai super faim ! Allez, on va manger !
- Justement, insistai-je. C'est pour ça que je voulais aller au...
- Tututut ! me coupa-t-elle. Au centre pokémon, on mange TRÈS mal. Laisse-moi te montrer un meilleur endroit !
Un meilleur endroit pour manger ? Je suivis cette femelle étrange à travers les rues d'Azuria.

Elle s'arrêta enfin devant une porte métallique, dans une petite ruelle insalubre. Les murs, à côté, laissaient voir de nombreuses inscriptions colorées. J'étais impatient de savoir lire pour pouvoir déchiffrer ces messages sûrement très intéressants.
- C'est là ! annonça-t-elle.
Je ne voyais aucun endroit pour manger.
- Tu veux dire... Derrière cette porte ?
- Mais bien sûr Léopold !
- Et... comment est-ce qu'on entre ?
- Tu es un pokémon de type feu, oui ou non ?
- Heu, si mais...
- Alors vas-y !
- C'est pas interdit ?
- Alors tu... Tu ne me fais confiance ?
Et Léa s'effondra encore une fois.
- Mais non, mais non... Enfin, je veux dire, si ! C'est juste que...
Je ne savais comment terminer ma phrase.
- Juste que quoi ?
- Que...
Je devais trouver quelque chose, et vite.
- Que je suis un peu étonné, c'est tout ! C'est vrai, tu... tu... tu es une salamèche, toi aussi, alors ça m'étonne !
- Oui, évidemment mais... je ne connais pas d'attaques moi !
Je restai interdit par ce que je venais d'entendre : cette femelle ne connaissait pas d'attaques.
- C'est vrai ? demandai-je enfin après un long moment.
Léa hocha gravement la tête.
- Regarde, tout ce que j'arrive à faire, c'est ça :
Elle cracha un petit jet d'étincelles.
- Enfin, je connais UNE attaque, expliqua-t-elle. C'est l'attaque Draco-rage. C'est une attaque redoutable mais... ça ne fait pas fondre les portes blindées.
- C'est bon, acceptai-je. Je vais la faire fondre, ta porte.
Je me reculai un peu et envoyai une attaque Flammèche.
- Whaou ! s'extasia la femelle. C'est un... C'est un Lance-flamme ?
- Heu, non, rétorquai-je, un peu flatté. C'est juste une Flammèche.
- Oh... on aurait dit un Lance-flamme !
- Eh bien, heu... merci ! Tu crois que le trou est assez grand ? demandai-je pour changer de sujet.
Léa s'approcha du trou et passa dedans.
- Oui ! me cria-t-elle de l'autre côté.
J'entrai à mon tour. La pièce était assez petite. Ses murs étaient blancs, mais la peinture s'écaillait par endroits. À part quelques cartons, elle ne comportait rien.
- Tu es sûre que c'est là ?
- Mais oui, mais oui, suis-moi !
Je suivis la petite salamèche dans une autre pièce, beaucoup plus grande. Une dizaine d'humains s'affairaient sur des casseroles qui dégageaient des odeurs alléchantes.
- Alors, ça a l'air meilleur qu'au centre pokémon, hein ? fit Léa en me décochant un coup de coude.
Je restais muet.
- Tout... tout ça, c'est pour nous ?
- Bien sûr, Léopold ! Suis-moi, mais sois discret ! Je me faufilai dans l'ombre derrière la jeune femelle.
- Pourquoi est-ce qu'ils ne doivent pas nous voir ? chuchotai-je.
- Tais-toi et avance !
Nous arrivâmes à l'autre bout de la pièce. Des nombreux bruits de voix parvenaient de derrière un rideau. Nous cachâmes derrière des cartons.
- Alors voilà, expliqua Léa. Dès que tu vois un truc qui te plaît, tu l'attrapes et tu files, vu ?
Un humain passa derrière le rideau avec un chariot.
- Ils vont où tous ces plats ? demandai-je.
- On s'en fiche ! Suffit d'attendre un truc qui nous plaît et de sauter sur l'occasion !
- Mais ça prive pas quelqu'un d'autre ?
- Qu'est ce que ça peut nous faire ? T'as faim, oui ou non ?
- Oui ! rétorquai-je. Et je vais manger au centre pokémon.
Sur ces mots, je m'en allai.
- Léopold ! Arrète ! Tu vas tout faire rater !
- Je ne m'appelle pas Léopold !
En disant cela, j'avais arrêté de chuchoter. Je n'étais pas non plus caché. Une dizaine de paires d'yeux se tournèrent vers moi.
- Sala sala ! ( Sauve qui peut ! )
- Un salamèche dans les cuisines ! Rattrapons-le !
Je courus aussi vite que possible. Je vis bientôt devant moi la porte en acier et le trou que j'avais fait dedans. Cette Léa m'avait entraîné dans une sacrée histoire ! Je sautai dans le trou. J'étais hors de danger. Des voix me parvenaient.
- Il y en a un autre !
- Salamèche ! Salala ! ( Lâchez-moi ! Je suis innocente ! )
Je vis bientôt la porte s'ouvrir en grand et Léa voler jusque dans un buisson. Elle pleurait. Je m'approchai d'elle.
- Heu... ça va ?
- Non ! Tu as tout fait rater ! Tu t'es servi de moi pour retrouver le centre pokémon ! Eh bien je ne te dirai pas où il est !
- Ce n'est pas grave, répondis-je en avisant un toit rouge. Je l'ai retrouvé.
- Tu t'es servi de moi !
Dans ces yeux se reflétaient des flammes. Sa colère était si puissante que...
- Oh oh...
Je reculai. Trop tard. Le rayon violet me percuta de plein fouet. Je me relevai d'un bond et commençai à courir, à perdre haleine.
- Tu vas payer ! criais Léa.
Sa voix prouvait que je n'avais pas réussi à la distancer, au contraire. Je fis volte-face. Surprise, elle me rentra dedans. Je me relevai aussitôt, contrairement à elle, qui restait à terre. Je pouvais enfin la regarder de haut.
- Je n'approuve pas tes méthodes, lui dis-je, les bras croisés.
Dans un élan de rage, elle se releva et me percuta violemment. C'était à mon tour d'être à terre.
- TU T'ES SERVI DE MOI ! SOUS PRÉTEXTE QUE JE NE POUVAIS PAS UTILISER D'ATTAQUES !
Elle sanglotait à présent.
- À chacun sa force, Léa. Je n'ai pas le don d'embobiner les gens comme toi...
J'évitai une Draco-rage.
- Et tu n'as pas celui d'attaquer, poursuivis-je.
Mais un autre rayon violet me percuta. Je n'avais vraiment pas vu venir celui-là.
Un petit attaque Griffe sur le nez, plus tard, je m'en allai.
- Au revoir, Léopoldine.

- Salamèèèèèèèèèèèèche ? me demanda Lovdisc au centre pokémon. Tu sais, tu seras moins beau si tu manges trop. Tu devrais laisser ta part à une pauvre petite affamée comme moi !
- Vous, les femelles, soupirais-je. Vous êtes vraiment toutes pareilles...

Note de l'auteur : Ça faisait longtemps que je n'avais pas écrit. Ne soyez donc pas étonnés si ce chapitre est un peu différent, car c'est difficile de se remettre dans le style du récit après tout ce temps. Enfin, pour information, sachez que Léa existe. Elle ne s'appelle pas Léa, n'est pas orange et ne crache pas de flammes, mais elle existe. C'est à cause d'elle que j'ai du arrêter d'écrire. Mais je vais essayer de m'y remettre !

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